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La biodiversité régresse. En Afrique, l'essor de l'agriculture, de la pêche, de la sylviculture et l'urbanisation à marche forcée ont été et restent les principaux fossoyeurs de la diversité biologique. Les enjeux économiques de cette dégradation sont souvent occultés devant la forte sensibilité du grand public aux menaces de disparition de grandes espèces emblématiques. Ce numéro d'Afrique contemporaine s'intéresse aux liens entre préservation de la biodiversité et activité économique, tentant de répondre aux questions suivantes : Peut-on concilier conservation et exploitation des ressources naturelles ? Quelle place peuvent tenir les acteurs locaux face à des enjeux largement planétaires ? Quels liens peut-on faire entre préservation des ressources naturelles et lutte contre la pauvreté ? Ce dossier se fonde sur nombre d'expériences de terrain : Madagascar, Namibie, Sénégal, Afrique australe (Bostwana, Zambie, Zimbabwe), et dans un esprit comparatiste, Bolivie.
Les prochains dossiers d'Afrique contemporaine seront consacrés aux " modes de financement du développement " puis au Niger et à la République démocratique du Congo.
