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L'ouvrage se divise en courts chapitres traitant d'une question ou d'une période précises, de lecture aisée, précédés d'un résumé et suivis, c'est une originalité, de quelques documents illustratifs.
Copieuses annexes ( cartes, chronologie, glossaire, index… ) en fin de volume.
Idéal et incontournable pour apprendre, rafraîchir sans peine ses connaissances en vue d'un examen par exemple.
Un souhait : une édition mise à jour serait la bienvenue.
Quelques mois avant la mort de Clemenceau, Jean Martet entame avec lui une série de dialogues qui seront l'objet d'une publication en trois volumes à la fin des années 1920 réédités en un volume unique en 2017.
On y retrouve toute la verve , l'humour caustique du grand homme à l'esprit toujours alerte malgré son grand âge qui se laisse aller à d'intéressantes confidences sur sa vie privée ( sa famille ), publique et sur la grande affaire de sa vie : la Grande Guerre et le traité de Versailles.
Clemenceau parle encore et revit à travers ces conversations pleines d'humour
et aussi de gravité.
Introduction de Jean-Noël Jeanneney.
À lire en complément du ''Clemenceau'' de Michel Winock.
Un ouvrage dense, certes, mais une incomparable et indispensable histoire de l'Allemagne ou, plutôt, des territoires de culture et de langue germaniques par un auteur, Joseph Rovan, "français qui se souvient d'avoir été allemand" ( titre de ses mémoires ).
Ouvrage foisonnant qui nous fait découvrir quelques aspects inconnus ou négligés de cette histoire des Allemands plus que de l'Allemagne ( la diaspora allemande en Europe de l'Est en Russie à la demande de Catherine II, le retour autorisé lors de la réunification sous certaines conditions...). Un chapitre particulièrement intéressant,
parmi d'autres, le chapitre XX : "Quelques aventures de la germanité".
Pour tout savoir sur l'histoire, la culture du peuple allemand et avoir une meilleure compréhension de notre voisin.
En 1915, Jean Renoir, blessé de guerre, entame une série de conversations à bâtons rompus avec son vieux père Pierre-Auguste. Le peintre égrène ses souvenirs au gré de sa mémoire, souvenirs dont le cinéaste transcrit avec succès l'esprit.
D'où le grand plaisir que l'on éprouve à la lecture de ce texte ( émaillé de savoureuses anecdotes ) faisant revivre le peintre ( caractère bien trempé, parler franc, malicieux, opinions tranchées sur le monde '' moderne '', inlassable curieux heureux de vivre, fidèle en amitié, modeste ).
Le texte reconstitue un monde perdu ( le Paris
disparu de l'enfance et de la jeunesse du peintre ), fait revivre parents et amis ( la liste est longue et prestigieuse ), la glorieuse épopée de l'Impressionnisme, sans oublier la restitution de la pensée et de l'oeuvre du maître, personnage véritablement hors du commun.
On sent, à travers le regard souvent amusé du fils, toute la tendresse et le respect pour son père ( sans oublier sa mère ), une certaine nostalgie d'une époque révolue que Jean Renoir a magistralement mise en images ( '' French Cancan '', autre hommage à Pierre-Auguste et la Belle Epoque ).
Une fois le livre refermé, on ne voit plus les tableaux de Renoir du même oeil.
En d'autres termes, voici une biographie pas comme les autres ( peut-être imparfaite? ) mais tellement vivante et sensible, en un mot, bien en chair, tout comme les modèles du peintre.
Témoignage littéraire, certes, mais de première main.
Georges Duhamel, écrivain-médecin-chirurgien, réformé, engagé volontaire à trente ans, se dévoue jusqu'à l'épuisement physique et moral pour arracher à la mort ces soldats blessés, mutilés, gazés de retour des sanglantes batailles de la Grande Guerre ( Verdun en particulier ), mais aussi pour les sauver de l'oubli.
Des mots pour qualifier ces textes : souffrance, angoisse, mort, détresse morale ( il faut trier les hommes que l'on est - presque - sûr de sauver et les autres, perdus ), abnégation, courage, humanité profonde,
empathie, modestie, compassion, humilité, émotion.
Des textes pour appréhender ce que nos grands-pères, que nous avons bien connus, nous ont toujours tu.
Grâce à un sesterce passant de main en main, voyageant d'un bout à l'autre de l'Empire romain au temps de Trajan, Alberto Angela nous offre un véritable manuel de civilisation romaine ( vie privée, vie publique ... ).
Un astucieux mélange de fiction très documentée et de pédagogie, un va-et-vient continuel entre l'époque ancienne et l'actuelle, une méthode originale ( et osée ) n'hésitant pas à employer des comparaisons étonnantes utilisant des mots d'aujourd'hui, nous rendent encore plus proche cette passionnante civilisation qui pourrait bien servir de miroir à la nôtre.
Deux
sommets dans ce texte : la reconstitution d'une bataille entre l'armée romaine et les Chattes et celle d'une course de quadriges dans le Circus Maximus de Rome ( Mieux que '' Ben Hur '' les erreurs en moins ! ).
Vivant et instructif.
Pierre Boulez : " Je trouve que Satie est un talent mineur et inexistant. Comparé à Debussy ou à Ravel, Satie n'existe pas à l'exception peut-être d'une Gymnopédie, point final " ( Pierre Boulez, " Entretiens avec Michel Archimbaud " Folio essais /Gallimard 2016, page 118 ). Et pourtant...
Des compositeurs majeurs du 20e siècle ont été influencés par lui ( John Cage par exemple ),
Debussy était son ami...
Il a côtoyé Picasso, Cocteau, Duchamp...
Voici une courte mais passionnante biographie d'un des compositeurs les plus mystérieux et excentriques de la musique française.
À
lire comme un guide pour mieux connaître Erik Satie et pénétrer son univers musical ( l'imposante oeuvre pour piano -il n'est pas seulement l'auteur des Gymnopédies-, les mélodies etc. ) et contredire certaines opinions négatives.
À écouter avant tout ( voir la sélection discographique en fin de volume ).
Si vous dépassez l'introduction ( ou, tout au moins, les premières lignes de celle-ci quelque peu ... arides pour les non-spécialistes ), vous serez séduits par la clarté du propos et la facilité de lecture de ce court ouvrage qui, en dix chapitres, une chronologie et une bibliographie succincte, donne l'essentiel de ce que l'on se doit de connaître d'Hitler pour, sans l'excuser bien entendu, tenter de comprendre son parcours ( chaotique ) : sa psychologique, son milieu d'origine, sa guerre, le portrait de l'Allemagne de l'entre-deux-guerres après le traumatisme de la défaite de 1918,
la naissance et le succès, dans ce contexte, du nazisme... .
Mais l'ouvrage est sujet à critiques ( voir l'article d'André Loez, Le Monde des Livres du 21/9/2018 ): erreurs et lacunes...
L'histoire commence à Lyon, en 1918, gare des Brotteaux. À travers l'histoire d'un soldat amnésique, qui finira sa vie vingt ans plus tard dans un hôpital psychiatrique sous Vichy, c'est, dans l'après-guerre, toute la détresse d'une population civile traumatisée, à la recherche d'un disparu, ne serait-ce que pour en faire le deuil, qui est contée. Comme le film de B. Tavernier "La vie et rien d'autre" ( à voir ), Jean-Yves Le Naour rappelle que plus de 250000 soldats "volatilisés" ont été recherchés désespérément par leur famille, sujet peu traité dans les livres d'histoire. Le thème du soldat amnésique a inspiré Jean Anouilh ( "Le voyageur sans bagages" )
INDISPENSABLE
Absolument indispensable pour découvrir ou retrouver le plaisir de parler lyonnais ainsi que l'authentique esprit du Lyon '' des autrefois '', esprit populaire, espiègle, ironique..., dictionnaire aux définitions illustrées d'exemples et de ( fausses? ) anecdotes dues à Clair Tisseur, alias Nizier de Puitspelu, roi de l'humour pince-sans-rire, de l'Académie du Gourguillon, s'il vous plaît!
Exemple : GRAND-CÔTE : '' Recevoir un coup de pied au bas de la Grand-Côte ''. Les italiens, qui sont classiques, disent '' nel preterito ''.
J'en passe et des meilleures.
Un véritable livre de chevet.