En cours de chargement...
Mia Holl ne veut plus jouer le jeu : depuis la mort de son frère, elle ne respecte plus aucune des consignes d'hygiène de la METHODE et a même commencé à fumer ! Face à ce comportement, la société ne voit pas d'autre alternative que de l'inculper pour trouble à l'ordre public...
La dictature de la santé présentée ici par Juli Zeh pourrait sembler comique, si seulement elle ne nous rappelait pas tant notre propre société.
Marie et Steph s'étaient disputés, encore une fois. Et puis, au cœur de cette ville détruite par la guerre, chacun de leur côté, ils s'étaient rendus compte de l'importance de leur amour et s'étaient donnés rendez-vous pour repartir ensemble.
En sortant de chez elle pour le rejoindre, Marie est touchée par une balle et s'effondre blessée. Malgré la douleur elle ne pense qu'à une chose : arriver à prévenir Steph qu'elle voulait le rejoindre et qu'elle l'aime. Un couple âgé, qui revit à travers la situation de Marie leur propre histoire, tente de l'aider à transmettre son message.
Un
conte moderne sur l'amour et la guerre à l'écriture parfaitement maîtrisée.
Tazio, frustré que personne ne le remarque à côté de ses deux frères mannequins, veut se suicider. Retenu de justesse par Lama, un artiste reconnu, il accepte de servir de matière à ce dernier pour sa nouvelle idée de sculpture : sculpter le corps humain. Par ce fait, Tazio devient de fait une oeuvre d'art, perdant sa reconnaissance en tant qu'être humain.
Le livre de Schmitt amène à une réflexion intéressante sur l'art, son but et jusqu'où l'on peut aller pour le satisfaire. Néanmoins, l'auteur répond en partie à cette question et de façon assez intellectualiste, en opposant
fermement l'artiste moderne et extravagant (dont l’œuvre sera vite oubliée) à l'artiste plus classique mais non reconnu de son vivant (dont l’œuvre restera pour la postérité).
Hommage assumé au western classique, le roman de Patrick deWitt est aussi l'histoire d'une confrontation entre deux personnalités bien opposées, incarnées par les deux frères : l'un s’accommode de ce monde cruel et sans loi et l'autre y cherche sa place à défaut d'y trouver un sens.
A peine ouvert on se trouve très vite embarqué dans cet ouvrage plein d'humour qui nous rappelle les grands moments des films de western.
Le roman de Daniel Glattauer débute par cette erreur de frappe d'Emmi Rothe alors qu'elle cherche à résilier un abonnement par courriel. Sa demande arrive en effet chez Leo Leike avec qui elle entame alors une conversation passionnante.
Au fur et à mesure qu'ils se côtoient à travers les courriels, une relation amoureuse s'installe entre ces deux personnages. Mais leurs sentiments réciproques survivront-ils à une rencontre physique ?
Cette histoire d'amour au moyen des courriels est déjà devenu un classique de la littérature de la "génération internet".
Après le départ de Hellboy de l’organisation B.P.R.D., Abe Sapien et ses collègues se retrouvent seuls pour faire face aux évènements surnaturels… et à une attaque de grenouilles géantes !
Mike Mignola a décidé de continuer les histoires du B.P.R.D. sans Hellboy, mais en y faisant participer d’autres dessinateurs. Le résultat est un récit toujours aussi dynamique, s’étalant sur l’ensemble des titres, et un dessin plus coloré et détaillé que pour Hellboy. On découvre avec plaisir les origines de certains personnages et le mélange du fantastique avec d’autres genres
(steampunk notamment) fait de B.P.R.D. plus qu’un spin-off mais bien une série à part entière.
Les amateurs de fantastique et d’horreur sauront apprécier.
Dans "Mrs Dalloway", Virginia Woolf nous fait bien ressentir l'état d'esprit de ses différents personnages sur lesquels le temps et les évènements sont passés : les mariages, l'expérience de la vie dans les colonies ou encore l'expérience de la Guerre (qui a totalement brisé M. Smith). Arrivés à la cinquantaine, toutes ces personnes repensent au passé et à ce qu'ils ont vécu, aux décisions qu'ils ont prises et à leurs conséquences.
Un bel ouvrage de littérature dans lequel Woolf nous plonge dans la tête de ses personnages et nous fait vivre avec eux leurs réflexions, leurs
doutes et leurs certitudes.
Dans ce livre Sam Kean nous conte la petite et la grande histoire de l'humanité à l'aide de la table périodique des éléments, qui répertorie tous les éléments chimiques connus.
Des anecdotes de leurs découvertes à leurs répercussions sur la politique et la vie quotidienne, il nous convie à un grand voyage à travers le temps.
Les aficionados de sciences comme les amoureux d'histoire se régaleront à la lecture de cet ouvrage qui saura combler les appétits des uns et des autres.
À lire absolument !
Clemens J. Setz nous propose ici une œuvre impressionnante. Ce recueil de textes très hétéroclites – parfois courts, parfois longs, touchants ou bien encore dérangeants – nous offre un aperçu du talent et de l'habileté littéraire de son auteur.
Indéniablement, Setz a réussi à créer un style littéraire qui lui est propre, à cheval entre le réalisme magique et l'absurde kafkaïen (voir entre autres les nouvelles « La Balance » et « Les Cartes de visite »).
Un vrai bijou de la littérature allemande contemporaine.
Une fable futuriste sur le refus du savoir
Dans un monde futuriste, les pompiers n'ont plus le devoir d'éteindre les incendies, mais au contraire d'allumer des feux pour brûler les livres. Lire est en effet devenu l'ennemi numéro 1 de l'Etat car cela amène des sensations et des réflexions "dangereuses". Toute personne découverte en possession d'un ouvrage se voit arrêtée et tout ses biens brûlés.
Montag est un de ces pompiers. Un jour, il ouvre un livre qu'il a sauvé du feu et découvre la lecture...
Une réflexion très intéressante sur l'autodafé poussé à l'extrême et l'importance de la lecture pour l'être humain.
A voir aussi une version cinématographique de 1966 réalisée par François Truffaut : les décors sont assez "kitsch" mais l'ambiance tout de même bien futuriste (c'est-à-dire futuriste du point de vue des années 60).