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Entre un propriétaire dératiseur adepte de tous les produits toxiques pour protéger son jardin, des enfants "éco-responsables" mais qui pratiquent tout aussi bien l'"éco-chantage" et l'association peace-and-love pour moderniser la ZEP du quartier, la vie n'est pas simple pour cet écologiste de la première heure.
Un peu de critique, un peu d’auto-dérision et surtout beaucoup d'humour !
Qui n'a jamais rêvé de goûter aux fruits interdits de nos assiettes, comme l'absinthe et les feuilles de coca ?
Le journaliste Taras Grescoe a fait le tour du monde pour dénicher les perles de la prohibition culinaire moderne : testicules de taureau en Espagne, alcools (très) forts de Norvège ou encore gâteaux au pavot dans la stricte ville de Singapour.
Au gré de son périple, Taras Grescoe nous conte l'histoire des différentes prohibitions et des cultures qui les entourent, nous amenant parfois à nous interroger sur leur bien fondé.
De quoi se préparer un vrai bon repas plein d'interdits !
Ce roman de la fin du XIXème siècle est incroyablement contemporain : les caractères des différents protagonistes, leurs attitudes et leurs ambigüités ne sont pas très éloignés de ce que l'on peut voir encore aujourd'hui autour de nous.
Le talent humoristique de Jerome-K. Jerome réside dans un texte pince-sans-rire conté à la première personne et avec "sérieux" par un narrateur qui fait parfois éclater de rire, mais toujours en tout cas sourire.
Un vrai classique de la littérature comique.
Cette pièce de Marcel Pagnol est une belle critique de la malhonnêteté et du fossé qui peut séparer ce que l'on apprend à l'école sur la morale et la mise en pratique réelle qu'on découvre quand on en sort. Le trait des différents personnages de la pièce est tellement gros qu'il est risible. Néanmoins, une question peut demeurer après que l'on a lu/vu cette pièce : Marcel Pagnol pense-t-il qu'il vaut mieux être honnête ou malhonnête ?
Dans un monde futuriste, les pompiers n'ont plus le devoir d'éteindre les incendies, mais au contraire d'allumer des feux pour brûler les livres. Lire est en effet devenu l'ennemi numéro 1 de l'Etat car cela amène des sensations et des réflexions "dangereuses". Toute personne découverte en possession d'un ouvrage se voit arrêtée et tout ses biens brûlés.
Montag est un de ces pompiers. Un jour, il ouvre un livre qu'il a sauvé du feu et découvre la lecture...
Une réflexion très intéressante sur l'autodafé poussé à l'extrême et l'importance de la lecture pour l'être humain.
A
voir aussi une version cinématographique de 1966 réalisée par François Truffaut : les décors sont assez "kitsch" mais l'ambiance tout de même bien futuriste (c'est-à-dire futuriste du point de vue des années 60).
Mia Holl ne veut plus jouer le jeu : depuis la mort de son frère, elle ne respecte plus aucune des consignes d'hygiène de la METHODE et a même commencé à fumer ! Face à ce comportement, la société ne voit pas d'autre alternative que de l'inculper pour trouble à l'ordre public...
La dictature de la santé présentée ici par Juli Zeh pourrait sembler comique, si seulement elle ne nous rappelait pas tant notre propre société.
Marie et Steph s'étaient disputés, encore une fois. Et puis, au cœur de cette ville détruite par la guerre, chacun de leur côté, ils s'étaient rendus compte de l'importance de leur amour et s'étaient donnés rendez-vous pour repartir ensemble.
En sortant de chez elle pour le rejoindre, Marie est touchée par une balle et s'effondre blessée. Malgré la douleur elle ne pense qu'à une chose : arriver à prévenir Steph qu'elle voulait le rejoindre et qu'elle l'aime. Un couple âgé, qui revit à travers la situation de Marie leur propre histoire, tente de l'aider à transmettre son message.
Un
conte moderne sur l'amour et la guerre à l'écriture parfaitement maîtrisée.
Tazio, frustré que personne ne le remarque à côté de ses deux frères mannequins, veut se suicider. Retenu de justesse par Lama, un artiste reconnu, il accepte de servir de matière à ce dernier pour sa nouvelle idée de sculpture : sculpter le corps humain. Par ce fait, Tazio devient de fait une oeuvre d'art, perdant sa reconnaissance en tant qu'être humain.
Le livre de Schmitt amène à une réflexion intéressante sur l'art, son but et jusqu'où l'on peut aller pour le satisfaire. Néanmoins, l'auteur répond en partie à cette question et de façon assez intellectualiste, en opposant
fermement l'artiste moderne et extravagant (dont l’œuvre sera vite oubliée) à l'artiste plus classique mais non reconnu de son vivant (dont l’œuvre restera pour la postérité).
Hommage assumé au western classique, le roman de Patrick deWitt est aussi l'histoire d'une confrontation entre deux personnalités bien opposées, incarnées par les deux frères : l'un s’accommode de ce monde cruel et sans loi et l'autre y cherche sa place à défaut d'y trouver un sens.
A peine ouvert on se trouve très vite embarqué dans cet ouvrage plein d'humour qui nous rappelle les grands moments des films de western.
Une grande épopée médiévale au coeur de Barcelone
Ildefonso Falcones nous plonge dans la Catalogne médiévale, au cœur d'une histoire où règnent la servitude et les différences de classes sociales, dans laquelle un homme et son fils doivent lutter quoti-diennement dans l'espoir de devenir enfin des hommes libres.
Falcones nous offre ici une épopée pleine de réalisme et de suspense que l'on dévore page par page jusqu'à son magistral dénouement.
Une œuvre passionnante de la littérature historique.