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Tous reconnaissent aujourd'hui le poids premier de l'économie dans le fonctionnement de la majorité des sociétés. Beaucoup attribuent à ces pratiques une responsabilité majeure dans les pressions exercées sur la nature et sa dégradation. C'est pourquoi certains cherchent le remède dans la cause, c'est-à-dire qu'ils demandent à l'économie d'assumer sa responsabilité, en fournissant les moyens de la préservation durable de la nature.
A l'inverse, d'autres estiment qu'il ne faut pas intégrer la biodiversité dans une économie de marché : pour eux, c'est franchir le Rubicon. La nature a-t-elle de la valeur, ou a-t-elle un prix ? On semble en être arrivé, aujourd'hui, à ce que l'économie fonctionne indépendamment du capital naturel des territoires. Y aurait-il deux systèmes distincts : d'un côté celui de la nature et de l'autre celui de l'économie humaine ?