Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Publié en 1993, Feidu, La Capitale déchue, défraye immédiatement la chronique en raison du parfum de scandale qui s'y attache. Plusieurs millions...
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Publié en 1993, Feidu, La Capitale déchue, défraye immédiatement la chronique en raison du parfum de scandale qui s'y attache. Plusieurs millions d'exemplaires sont vendus en quelques mois. L'ouvrage suscite la curiosité, déplaît, dérange. Taxé de pornographie par les autorités -malgré les coupures pratiquées d'avance-, il est interdit de vente le 20 janvier 1994 dans les librairies officielles mais continue de couler sa vie dans les rues.
Dans un immense et foisonnant roman, digne du très classique Rêve du Pavillon rouge ou de l'érotique Jingpinmei, Jia Pingwa raconte comment se font et se défont les relations professionnelles, familiales ou extra-conjugales entre des personnages influents de Xi'an (rebaptisée ici Xijing, la Capitale de l'ouest). Personnages plus ou moins recommandables parmi lesquels se débat Zhuang Zhidie, le malheureux héros, un écrivain célèbre dont les aspirations à la vertu ne résisteront pas longtemps aux assauts d'une société corrompue que seul l'argent motive. Sa déchéance, à travers ses pathétiques aventures amoureuses et ses problèmes existentiels, fait écho à celle, irrémédiable, semble-t-il, de la Capitale qu'il tente de quitter...