La belette - Album

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Deux citadins, Gérald et Anne, viennent de s'installer dans un village des Ardennes en compagnie de leur fils Pierre, un adolescent autiste. Les premiers... Lire la suite
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    • La belette
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      Paru le : 07/06/2013
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    • La belette
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      Paru le : 15/03/2018
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Résumé

Deux citadins, Gérald et Anne, viennent de s'installer dans un village des Ardennes en compagnie de leur fils Pierre, un adolescent autiste. Les premiers contacts avec les habitants - dont un voisin aux manières fuyantes, un curé en veine de prosélytisme et une femme étrange toute de noir vêtue, surnommée " la Belette " - sont difficiles, parfois houleux. Mais la tension s'avive lorsque Gérald, réalisateur de télévision très condescendant vis-à-vis des " superstitions " locales, décide de réaliser un documentaire sur les anciens rites sorciers toujours vivaces en milieu rural.
Sur fond de non-dits et de vieilles haines toujours à vif, les événements étranges se multiplient. Et la nouvelle grossesse d'Anne devient un enjeu dans les affrontements invisibles mais sauvages qui secouent secrètement ce coin de campagne... Fin 1981, peu de temps après avoir vu triompher Silence, Didier Comès entreprend la publication de son nouveau roman graphique : La Belette. Un grand récit aux accents fantastiques qui, plus de trois décennies après sa parution, n'a rien perdu de sa sombre beauté.

Caractéristiques

  • Date de parution
    02/05/2012
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-203-06051-7
  • EAN
    9782203060517
  • Format
    Album
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    144 pages
  • Poids
    0.865 Kg
  • Dimensions
    23,7 cm × 29,5 cm × 1,6 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Dieter Hermann Comes

Didier Comès naît pendant la Deuxième Guerre mondiale à Sourbrodt, petit village germanophone du sud-est de la Belgique. En 1942, la région est occupée par les Allemands et intégrée au IIIe Reich. Le père de Dieter (il sera rebaptisé Didier après la guerre) est germanophone; sa mère, elle, parle tantôt wallon tantôt français. Cela fait de lui ce qu'il appelle un bâtard et qui transparaîtra dans son œuvre.
Après des études secondaires techniques à Malmedy, il se fait embaucher comme dessinateur industriel dans une usine fabriquant des machines pour le textile. Il y restera dix ans. Parallèlement, Comès s'intéresse à la fois à la BD et à la musique. Il devient percussionniste de jazz semi-professionnel et se produit dans de nombreuses salles. Après avoir beaucoup tourné autour, il finit par se lancer dans la bande dessinée en 1969, pour le compte du Soir Jeunesse.
Suivront l'édition belge de Pilote (où il commettra les Comèseries) et Le Journal de Spirou, pour de courts récits en compagnie de Paul Deliège. Travaillant à la commande. Comès épouse tous les styles, privilégiant la plupart du temps un graphisme humoristique influencé par les maîtres du genre. C'est en 1973 que Comès entreprend son premier long récit en couleurs, Le Dieu vivant, une aventure d'Ergün l'Errant qui verra bientôt le jour en album.
Le style graphique de Comès est, dans cette histoire, clairement influencé par la nouvelle vague française de SF, Druillet en tête. Entre-temps, Didier Contés aura contribué épisodiquement au célèbre Trombone Illustré, le supplément d'Yvan Delporte encarté dans le magazine de Spirou, et surtout, il aura réalisé sa première grande oeuvre. Paru en 76- 77 dans Tintin, L'Ombre du corbeau dévoile déjà l'univers futur de l'auteur.
Délaissant l'humour et la caricature, il propose un récit onirique et fantastique en choisissant pour héros un soldat allemand dans les tranchées de 14-18. Malheureusement, le lectorat du magazine n'est pas prêt pour une histoire aussi adulte et la suite de L'Ombre du corbeau ne verra pas le jour. C'est grâce à la création d'un autre magazine, (A SUIVRE), que Didier Cornés va véritablement exploser à la fin des années 70.
Dès 1979, il y publie ce qui sera son plus grand succès, Silence. Ce livre paru ensuite dans les romans (A SUIVRE) et traduit dans de nombreuses langues lui vaudra la reconnaissance critique et publique. Comès y délaisse la couleur, approchant désormais le dessin à travers les masses du noir et du blanc, dans la plus pure filiation d'un Milton Caniff et en osmose avec son ami Hugo Pratt.
Suivent La Belette (81-82), Eva, huis clos fantastique paru en 85, qui élargit volontairement la palette de l'auteur, L'Arbre-Coeur (88), Iris (91), La Maison où rêvent les arbres (94), Les Larmes du tigre (2000) et Dix de Der (2006), où Comès revient sur un thème qui lui tient à cœur: la guerre – la Seconde, cette fois. A travers une œuvre dominée par le noir et blanc et par des thématiques où coexistent le fantastique, le paganisme et la philosophie.
Comès s'est imposé comme l'un des plus grands auteurs de bande dessinée belge de l'après- guerre.

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