Alors qu'il se rend chez sa soeur, un homme se remémore son enfance. Inconsciemment, au détour d'une route, il se retrouve devant la ferme des Hempstock, et se souvient de l'année de ses sept ans, assis sur un banc au bord d'une mare dont la jeune Lettie Hempstock alors âgée de 11 ans se plaisait à lui dire que c'était un océan...
“Les souvenirs d'enfance sont parfois enfouis et masqués sous ce qui advient par la suite, comme des jouets d'enfance oubliés au fond d'un placard encombré d'adulte, mais on ne les perd jamais pour de bon.” (p.16)
Découvrir un nouveau roman de
Neil Gaiman est à chaque fois un enchantement. “L'océan au bout du chemin” est le quatrième roman de l'auteur que j'ai eu la chance de découvrir et cette fois encore, je n'ai pas été déçue. Neil Gaiman est sans conteste un excellent conteur. Il suffit en effet de se laisser porter par ses mots, le laisser nous conduire à travers les méandres du passé de son personnage principal. A travers des souvenirs d'enfance mêlant magie, noirceur et découverte, associant naïveté enfantine, nostalgie et enchantement, à la frontière entre le réel et le fantastique, “L'océan au bout du chemin” est une véritable pépite à découvrir.
Je remercie Babelio et les Editions “Au Diable Vauvert” pour m'avoir permis de découvrir ce roman dans le cadre d'une Masse Critique.
Ne prenez pas la peine de lire le résumé ! Plongez dedans direct !
Ce livre a longtemps été dans ma PAL (Pile à lire), sans que je ne ressente l'envie de le lire. Pourquoi ? A cause de son résumé. Il y est question d'un homme d'une cinquantaine d'années qui retourne sur les lieux de son enfance...
C'est vrai, mais ce n'est vraiment que quelques pages au début.
Ce qui nous intéresse c'est l'histoire qui lui ai arrivé alors qu'il n'avait que 7 ans. Sa rencontre avec Lettie, et avec le monde dans lequel elle semble baigner. Dont cet océan dont elle parle toujours, alors qu'il lui semble bien qu'on appelle ça une « mare ». Neil Gaiman nous fait entrer dans un univers magique, et plein de mythologie, sur une durée de quelques jours, (trois je dirais) à peine. Une aventure incroyable, magique, effrayante et haletante, qui m'a tenue en haleine. Je l'ai dévoré en un rien de temps, je n'arrivais pas à lâcher l'histoire sans savoir ce qui allait se passer. Vraiment, parfois, il vaut mieux ne pas lire le résumé.