"ajouter des mots-clés pour caractériser le livre" :
un seul : déception.
Après un début très intéressant, qui justifie a lui même la glorification étalée dans les autres critiques (monde sombre, sans avenir, omniprésence de la délation et du contrôle),
on s'embourbe dans une histoire d'amour cul-cul
digne des plus grands harlequins (du moins, tels que je m'imagine les harlequins), puis, par un subtil subterfuge savant ,
dans un essai plus ou moins passionnant contre le communisme "de l'époque".
A noter que la dernière partie est certainement la plus intéressante,
pour le coté désabusé et implacable.
Bref, soit je suis complètement passé a coté
("oh oui mon amour, je vais faire du café"),
soit j'avais une trop forte attente sur ce bouquin
("il n'y a plus d'eau dans la cafetière, je vais en chercher")
mais bon, rien a faire, j'accroche pas.
Le seul point positif, c'est que je pourrai me permettre des cris d'orfraies a chaque "avancée" technologique, ou mensonge politique, en faisant comme les moutons "AHHHH comme dans 1984!!"
allez, je recommande, pour le coté "tout le monde en parle",
mais sans conviction...
1984
Écrit en 1948 par Georges Orwell, « 1984 » est une dystopie décrivant une sombre société totalitaire. On suit l’existence étouffante de Winston, habitant de l’empire Oceania, coincé dans un quotidien où le pouvoir (incarné par l’immortel Big Brother) vous surveille en permanence, appauvrit votre pensée, vous lave le cerveau, incite à la délation, faisant régner une peur permanente. Dans ce quotidien glauque, il y a une lueur d’espoir pour Winston, une histoire d’amour naissante mais qui sera rapidement étouffée et d’une terrible manière.
Encore aujourd’hui, la dimension de classique qu’a ce chef d’œuvre ne se dément pas.
Le livre fermé, il continue de nous faire réfléchir et on met un petit moment à se remettre de cette claque. Cette œuvre révèle tellement de choses sur le contrôle de nos vies, sur l’importance de la liberté. Un chef d’œuvre.