On ne peut se fier à personne et les enfants sont encore les meilleurs espions qui soient. Liberté est Servitude. Ignorance est Puissance. Telles sont les devises du régime de Big Brother. La plupart des Océaniens n'y voient guère à redire, surtout les plus jeunes qui n'ont pas connu l'époque de leurs grands-parents et le sens initial du mot \"libre\". Winston refuse cependant de perdre espoir. Il entame une liaison secrète et hautement dangereuse avec l'insoumise Julia et tous deux vont tenter d'intégrer la Fraternité, une organisation ayant pour but de renverser Big Brother. Mais celui-ci veille...","offers":{"@type":"Offer","priceCurrency":"EUR","price":9.5,"url":"/livres/1984-9782072878497.html","availability":"https://schema.org/InStock"},"datePublished":"2020-05-28","isbn":"978-2-07-287849-7","publisher":{"@type":"Organization","name":"Gallimard"},"author":{"@type":"Person","name":"George Orwell","url":"/auteur/452948/george+orwell"},"aggregateRating":{"@type":"AggregateRating","ratingValue":"4.3","ratingCount":"16"},"review":[{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Dyogene"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"4"},"reviewBody":"Loin de tous les clichés dont on nous rebat les oreilles aujourd'hui concernant le caractère prophétique de ce roman, je pense en l'occurrence qu'il est non seulement utile, mais surprenant de revenir à la source...\r\nAu delà d'une sorte de vision du totalitarisme qui adviendrait quelque temps après la seconde guerre mondiale, Orwell nous emmène dans une espèce de fable philosophique sur l'aliénation de l'homme par lui-même, et de la suprématie du social sur l'individuel.\r\nSa réflexion sur le totalitarisme, non exempte de référence à la pensée marxiste, est judicieuse, et ses visions sur l'avenir aussi optimistes (c'est un euphémisme) que celles, entre autres, beaucoup plus théoriques de Hannah Harrendt.\r\nCeci dit, cette lecture n'est spécialement ni gaie, ni joyeuse, et l'époque où l'ouvrage a été produit ne permettait légitimement pas encore de percevoir les dégâts pratiques du tout-numérique d'aujourd'hui, et de la puissance destructrice qu'il nous donne à voir concrètement du virtuel sur le réel."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Franck B. - 6"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"1"},"reviewBody":"Mais quand Josée Kamoun entreprend de retraduire les concepts-clés du livre – ceux qui sont entrés dans la langue commune, et que des millions de lecteurs se sont appropriés –, il lui arrive de passer à côté et d’obscurcir lourdement la pensée du roman.\r\n\r\nL’échec est flagrant avec la « Police de la pensée » (Thought Police) devenu la « Mentopolice » pour des raisons purement esthétiques : « “Thought Police” est une expression très compacte, déclare la traductrice ; “Police de la pensée” était trop souple ». Soit. Mais que vient faire ici le mental ? (Sous réserve que, chez le lecteur qui découvrirait 1984 dans cette traduction, « mento- » n’appelle pas « mentir » plutôt que « mental », lui faisant interpréter « mentopolice » comme la « police du mensonge » ! La confusion serait totale. Or il n’y a aucune indication pour l’en détourner.) La police en question ne traque pas le mental, encore moins les mentalités ou le psychisme. Elle traque des pensées, celles qui sont non conformes : par exemple, « que l’Océanie n’a pas toujours été en guerre avec l’Eurasie », « que à telle date l’ex-dirigeant Rutherford était à Londres et non à l’étranger », « que deux et deux font quatre ». Ces pensées criminelles sont des crimes-de-pensée (thoughtcrimes). Pas du tout des « mentocrimes » (comme les rebaptise la traduction), des crimes mentaux, psychiques, subjectifs. \r\n\r\n"},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Amaury Deshayes"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Écrit en 1948 par Georges Orwell, « 1984 » est une dystopie décrivant une sombre société totalitaire. On suit l’existence étouffante de Winston, habitant de l’empire Oceania, coincé dans un quotidien où le pouvoir (incarné par l’immortel Big Brother) vous surveille en permanence, appauvrit votre pensée, vous lave le cerveau, incite à la délation, faisant régner une peur permanente. Dans ce quotidien glauque, il y a une lueur d’espoir pour Winston, une histoire d’amour naissante mais qui sera rapidement étouffée et d’une terrible manière.\r\nEncore aujourd’hui, la dimension de classique qu’a ce chef d’œuvre ne se dément pas. \r\nLe livre fermé, il continue de nous faire réfléchir et on met un petit moment à se remettre de cette claque. Cette œuvre révèle tellement de choses sur le contrôle de nos vies, sur l’importance de la liberté. Un chef d’œuvre. "},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Josselin L. - 1"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"1"},"reviewBody":"J'aime beaucoup les romans d'anticipations, mais alors celui-ci, je me suis ennuyé du début à la fin. \r\nIl n'y a aucun rebondissement, c'est long et même l'histoire d'amour culcul n'arrive pas à pimenter le récit.\r\nL'auteur était il un visionnaire ? Non, il a simplement parodié le régime Stalinien de l'époque.\r\nJe comprends qu'il est eut du succès à sa sortie mais, en 2018, il fait pale figure face aux autres romans d'anticipations. Même si certains ce sont inspiré de 1984."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Auriane"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Une référence culte qu'on utilise à tour de bras de nos jours et qui ne résume que trop bien le voyeurisme ambiant du 20 et 21e siècles : \"BIG BROTHER IS WATCHING YOU!\" \r\n\r\nPrécurseur de nombreuses dystopies, 1984 pose les bases d'un monde totalitariste qui fait froid dans le dos ; le ministère de l'amour torture, celui de la paix fait la guerre, celui de la vérité ment et celui de l'abondance affame. Le novlangue finira par réduire la pensée à l'abrutissement généralisé, la Police de la Pensée trouvera tous les traitres du régime et leur reniera le droit même d'avoir existé ; \"et toi camarade, n'oublie pas que la guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force.\"\r\n\r\nUn indémodable !"},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Mathieu c."},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"\"George Orwell, dans 1984, dénonça les dérives des totalitarismes et les dangers des manipulations de pensée\"\r\n\r\nCe roman est beaucoup plus de la science-fiction que de l'anticipation, aujourd'hui que nous avons vaincu les méchants nazis et communistes, nous vivons dans un monde de bonheur et de liberté, et les théories irréalistes de monsieur Orwell sont clairement dépassées :\r\n- Guerre permanente\r\n- Contrôle de la pensée\r\n- Espionnage de l'individu\r\n- Castes sociales\r\n\r\nL'histoire de ce livre est finalement peu importante, et je pense que le passage le plus génial est sur la \"théorie et pratique du collectivisme oligarchique\"...\r\n\r\nSouvenez-vous :\r\nLa guerre c'est la paix\r\nLa liberté c'est l'esclavage\r\nL'ignorance c'est la force\r\n"},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Christiane Gothié"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"3"},"reviewBody":"Il ne faut pas oublier que ce livre était en avance sur son temps quand il a été écrit, donc révolutionnaire. Il décrit une société totalitaire poussée à l'extrême, dans la quelle on ne peut même plus penser. Il est vrai que notre technologie a depuis rattrapé la fiction, faut-il s'en réjouir ?\r\nJe ne mets cependant que 3 étoiles car je n'aime pas trop le \"fantastique\" et le trouve par trop pessimiste.\r\n En tout cas un livre qui fait réfléchir."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"La chèvre grise"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"2"},"reviewBody":"Roman culte de l'anticipation, il traînait sur mes étagères depuis un moment jusqu'à ce que je me décide. L'idée en est très originale : clairement inspiré du système communiste soviétique et du nazisme, Orwell nous décrit un monde où la technologie est au service du totalitarisme le plus arbitraire, où personne n'a la moindre chance d'exister car c'est l'être humain dans sa plus simple expression que Big Brother cherche à broyer, en transformant l'Homme en machine : mise en avant d'un bouc émissaire à l'origine de tous les maux, destruction de la langue, de la logique et donc de la réflexion et de toute forme de pensée construite, culte de la personnalité et reprise de l'Histoire...\r\nBig Brother est le chef de l'État, incarnation du parti, celui qui surveille tout le monde par l'intermédiaire d'affiches ou de \"télécrans\" comme le montre la maxime \"Big Brother is watching you\".\r\nNéanmoins, le style est lourd, vieillot et j'ai eu beaucoup de mal à suivre et à me sentir impliquée. Une grande partie de la technologie d'écrite dans les années 50 par Orwell est arrivée et pourtant le monde qu'il décrit reste très loin du nôtre. Il est dès lors difficile d'adhérer complètement à son histoire. J'avoue avoir été à la limite de l'abandon...\r\n\r\nA noter que Big Brother est passé dans le langage courant et indique de nos jours l'état policier et tous les systèmes de surveillance qui vont avec.\r\n\r\nhttp://nourrituresentoutgenre.blogspot.fr/2010/04/1984-george-orwell.html"},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Wendy"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"3"},"reviewBody":"Après en avoir tant entendu parler une déception à mes yeux.\r\nNombreuses critiques citant ce livre comme roman avant-gardiste... Oui à sa parution mais plus actuellement. Une histoire qu'on retrouve actuellement dans de nombreux film et donc pas très surprenante, du déjà vu et revu... "},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"DeadBrain"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"2"},"reviewBody":"\"ajouter des mots-clés pour caractériser le livre\" : \r\nun seul : déception.\r\n\r\nAprès un début très intéressant, qui justifie a lui même la glorification étalée dans les autres critiques (monde sombre, sans avenir, omniprésence de la délation et du contrôle), \r\non s'embourbe dans une histoire d'amour cul-cul\r\ndigne des plus grands harlequins (du moins, tels que je m'imagine les harlequins), puis, par un subtil subterfuge savant , \r\ndans un essai plus ou moins passionnant contre le communisme \"de l'époque\".\r\n\r\nA noter que la dernière partie est certainement la plus intéressante, pour le coté désabusé et implacable.\r\n\r\nBref, soit je suis complètement passé a coté \r\n(\"oh oui mon amour, je vais faire du café\"),\r\nsoit j'avais une trop forte attente sur ce bouquin \r\n(\"il n'y a plus d'eau dans la cafetière, je vais en chercher\")\r\nmais bon, rien a faire, j'accroche pas.\r\nLe seul point positif, c'est que je pourrai me permettre des cris d'orfraies a chaque \"avancée\" technologique, ou mensonge politique, en faisant comme les moutons \"AHHHH comme dans 1984!!\"\r\n\r\nallez, je recommande, pour le coté \"tout le monde en parle\", \r\nmais sans conviction..."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Anonyme"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Londres, 1984. Un régime totalitaire est installé, sans plus aucune liberté, même plus celle de penser. Winston Smith, employé au ministère de la vérité devient petit à petit rebelle à cette société, et tombe amoureux de Julia. Mais il ne faut jamais oublier que Big Brother is watching you... Magistral et intemporel."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Anonyme"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Un grand classique, voire LE grand classique de la littérature fantastique, l'ouvrage précurseur en somme. Celui qu'il faut lire absolument! "},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"LaurentKP"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Un classique de la science fiction qui se lit facilement. On est vite pris dans l'intrigue. C'est efficace !\r\nA recommander chaudement car toujours d'actualité."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":" ."},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"4"},"reviewBody":"J'aimerais juste souligner que 1984 s'inspire d'un ouvrage de l'écrivain russe Ievgueni Zamiatine: Nous autres . Il emprunte aussi énormément à La Kallocaïne,de la Suédoise Karin Boye, publié en 1940,ayant comme trame le problème de la confiance et de la trahison des proches dans un régime totalitaire."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Anonyme"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Inspiré du régime totalitaire stalinien à la fin des années quarante, 1984 est un roman d'anticipation. C'est un condensé des différentes méthodes qui existent pour cadenasser la pensée, mise en place à la perfection : la peur constante de la délation, la falsification des faits historiques, l'appauvrissement de la langue pour rendre impossible la formulation de certaines pensées, la création d'un ennemi commun à haïr ...\r\nUn livre vraiment marquant, et que je ne suis pas prêt d'oublier."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Dimitri"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Un chef-d'oeuvre dystopique que l'on ne présente plus.\r\nBien que compliqué à lire à cause de la création constante de nouveau mots, le principe du Big Brother et la tension systématique auxquels le personnage est confronté tiennent le lecteur en haleine jusqu'à la fin.\r\n"}]}
Année 1984 en Océanie. 1984 ? C'est en tout cas ce qu'il semble à Winston, qui ne saurait toutefois en jurer. Le passé a été oblitéré et réinventé, et les événements les plus récents sont susceptibles d'être modifiés. Winston est lui-même chargé de récrire les archives qui contredisent le présent et les…
Année 1984 en Océanie. 1984 ? C'est en tout cas ce qu'il semble à Winston, qui ne saurait toutefois en jurer. Le passé a été oblitéré et réinventé, et les événements les plus récents sont susceptibles d'être modifiés. Winston est lui-même chargé de récrire les archives qui contredisent le présent et les promesses de Big Brother. Grâce à une technologie de pointe, ce dernier sait tout, voit tout. Il n'est pas une âme dont il ne puisse connaître les pensées. On ne peut se fier à personne et les enfants sont encore les meilleurs espions qui soient. Liberté est Servitude. Ignorance est Puissance. Telles sont les devises du régime de Big Brother. La plupart des Océaniens n'y voient guère à redire, surtout les plus jeunes qui n'ont pas connu l'époque de leurs grands-parents et le sens initial du mot "libre". Winston refuse cependant de perdre espoir. Il entame une liaison secrète et hautement dangereuse avec l'insoumise Julia et tous deux vont tenter d'intégrer la Fraternité, une organisation ayant pour but de renverser Big Brother. Mais celui-ci veille...
Avis librairesCommentaires laissés par les libraires
Écrit en 1948 par Georges Orwell, « 1984 » est une dystopie décrivant une sombre société totalitaire. On suit l’existence étouffante de Winston, habitant de l’empire Oceania, coincé dans un quotidien où le pouvoir (incarné par l’immortel Big Brother) vous surveille en permanence, appauvrit votre pensée, vous lave le cerveau, incite à la délation, faisant régner une peur permanente. Dans ce quotidien glauque, il y a une lueur d’espoir pour Winston, une histoire d’amour naissante mais qui sera rapidement étouffée et d’une terrible manière.
Encore aujourd’hui, la dimension de classique qu’a ce chef d’œuvre ne se…
Écrit en 1948 par Georges Orwell, « 1984 » est une dystopie décrivant une sombre société totalitaire. On suit l’existence étouffante de Winston, habitant de l’empire Oceania, coincé dans un quotidien où le pouvoir (incarné par l’immortel Big Brother) vous surveille en permanence, appauvrit votre pensée, vous lave le cerveau, incite à la délation, faisant régner une peur permanente. Dans ce quotidien glauque, il y a une lueur d’espoir pour Winston, une histoire d’amour naissante mais qui sera rapidement étouffée et d’une terrible manière.
Encore aujourd’hui, la dimension de classique qu’a ce chef d’œuvre ne se dément pas.
Le livre fermé, il continue de nous faire réfléchir et on met un petit moment à se remettre de cette claque. Cette œuvre révèle tellement de choses sur le contrôle de nos vies, sur l’importance de la liberté. Un chef d’œuvre.
Une référence culte qu'on utilise à tour de bras de nos jours et qui ne résume que trop bien le voyeurisme ambiant du 20 et 21e siècles : "BIG BROTHER IS WATCHING YOU!"
Précurseur de nombreuses dystopies, 1984 pose les bases d'un monde totalitariste qui fait froid dans le dos ; le ministère de l'amour torture, celui de la paix fait la guerre, celui de la vérité ment et celui de l'abondance affame. Le novlangue finira par réduire la pensée à l'abrutissement généralisé, la Police de la Pensée trouvera tous les traitres du régime et leur reniera le droit même d'avoir existé ; "et toi camarade, n'oublie pas que la…
Une référence culte qu'on utilise à tour de bras de nos jours et qui ne résume que trop bien le voyeurisme ambiant du 20 et 21e siècles : "BIG BROTHER IS WATCHING YOU!"
Précurseur de nombreuses dystopies, 1984 pose les bases d'un monde totalitariste qui fait froid dans le dos ; le ministère de l'amour torture, celui de la paix fait la guerre, celui de la vérité ment et celui de l'abondance affame. Le novlangue finira par réduire la pensée à l'abrutissement généralisé, la Police de la Pensée trouvera tous les traitres du régime et leur reniera le droit même d'avoir existé ; "et toi camarade, n'oublie pas que la guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force."
Un indémodable !
J'aimerais juste souligner que 1984 s'inspire d'un ouvrage de l'écrivain russe Ievgueni Zamiatine: Nous autres . Il emprunte aussi énormément à La Kallocaïne,de la Suédoise Karin Boye, publié en 1940,ayant comme trame le problème de la confiance et de la trahison des proches dans un régime totalitaire.
J'aimerais juste souligner que 1984 s'inspire d'un ouvrage de l'écrivain russe Ievgueni Zamiatine: Nous autres . Il emprunte aussi énormément à La Kallocaïne,de la Suédoise Karin Boye, publié en 1940,ayant comme trame le problème de la confiance et de la trahison des proches dans un régime totalitaire.
Avis des lecteursCommentaires laissés par nos lecteurs
Loin de tous les clichés dont on nous rebat les oreilles aujourd'hui concernant le caractère prophétique de ce roman, je pense en l'occurrence qu'il est non seulement utile, mais surprenant de revenir à la source...
Au delà d'une sorte de vision du totalitarisme qui adviendrait quelque temps après la seconde guerre mondiale, Orwell nous emmène dans une espèce de fable philosophique sur l'aliénation de l'homme par lui-même, et de la suprématie du social sur l'individuel.
Sa réflexion sur le totalitarisme, non exempte de référence à la pensée marxiste, est judicieuse, et ses visions sur l'avenir aussi optimistes (c'est…
Loin de tous les clichés dont on nous rebat les oreilles aujourd'hui concernant le caractère prophétique de ce roman, je pense en l'occurrence qu'il est non seulement utile, mais surprenant de revenir à la source...
Au delà d'une sorte de vision du totalitarisme qui adviendrait quelque temps après la seconde guerre mondiale, Orwell nous emmène dans une espèce de fable philosophique sur l'aliénation de l'homme par lui-même, et de la suprématie du social sur l'individuel.
Sa réflexion sur le totalitarisme, non exempte de référence à la pensée marxiste, est judicieuse, et ses visions sur l'avenir aussi optimistes (c'est un euphémisme) que celles, entre autres, beaucoup plus théoriques de Hannah Harrendt.
Ceci dit, cette lecture n'est spécialement ni gaie, ni joyeuse, et l'époque où l'ouvrage a été produit ne permettait légitimement pas encore de percevoir les dégâts pratiques du tout-numérique d'aujourd'hui, et de la puissance destructrice qu'il nous donne à voir concrètement du virtuel sur le réel.
Mais quand Josée Kamoun entreprend de retraduire les concepts-clés du livre – ceux qui sont entrés dans la langue commune, et que des millions de lecteurs se sont appropriés –, il lui arrive de passer à côté et d’obscurcir lourdement la pensée du roman.
L’échec est flagrant avec la « Police de la pensée » (Thought Police) devenu la « Mentopolice » pour des raisons purement esthétiques : « “Thought Police” est une expression très compacte, déclare la traductrice ; “Police de la pensée” était trop souple ». Soit. Mais que vient faire ici le mental ? (Sous réserve que, chez le lecteur qui découvrirait 1984 dans…
Mais quand Josée Kamoun entreprend de retraduire les concepts-clés du livre – ceux qui sont entrés dans la langue commune, et que des millions de lecteurs se sont appropriés –, il lui arrive de passer à côté et d’obscurcir lourdement la pensée du roman.
L’échec est flagrant avec la « Police de la pensée » (Thought Police) devenu la « Mentopolice » pour des raisons purement esthétiques : « “Thought Police” est une expression très compacte, déclare la traductrice ; “Police de la pensée” était trop souple ». Soit. Mais que vient faire ici le mental ? (Sous réserve que, chez le lecteur qui découvrirait 1984 dans cette traduction, « mento- » n’appelle pas « mentir » plutôt que « mental », lui faisant interpréter « mentopolice » comme la « police du mensonge » ! La confusion serait totale. Or il n’y a aucune indication pour l’en détourner.) La police en question ne traque pas le mental, encore moins les mentalités ou le psychisme. Elle traque des pensées, celles qui sont non conformes : par exemple, « que l’Océanie n’a pas toujours été en guerre avec l’Eurasie », « que à telle date l’ex-dirigeant Rutherford était à Londres et non à l’étranger », « que deux et deux font quatre ». Ces pensées criminelles sont des crimes-de-pensée (thoughtcrimes). Pas du tout des « mentocrimes » (comme les rebaptise la traduction), des crimes mentaux, psychiques, subjectifs.
J'aime beaucoup les romans d'anticipations, mais alors celui-ci, je me suis ennuyé du début à la fin.
Il n'y a aucun rebondissement, c'est long et même l'histoire d'amour culcul n'arrive pas à pimenter le récit.
L'auteur était il un visionnaire ? Non, il a simplement parodié le régime Stalinien de l'époque.
Je comprends qu'il est eut du succès à sa sortie mais, en 2018, il fait pale figure face aux autres romans d'anticipations. Même si certains ce sont inspiré de 1984.
J'aime beaucoup les romans d'anticipations, mais alors celui-ci, je me suis ennuyé du début à la fin.
Il n'y a aucun rebondissement, c'est long et même l'histoire d'amour culcul n'arrive pas à pimenter le récit.
L'auteur était il un visionnaire ? Non, il a simplement parodié le régime Stalinien de l'époque.
Je comprends qu'il est eut du succès à sa sortie mais, en 2018, il fait pale figure face aux autres romans d'anticipations. Même si certains ce sont inspiré de 1984.
A propos de George Orwell
George Orwell, de son vrai nom, Eric Arthur Blair, est né en 1903 en Inde et mort en 1950 à Londres. Très engagé contre l'impérialisme anglais, les régimes totalitaires soviétiques et nazis et fervent défenseur du socialisme et de la justice social, il publie des oeuvres magistrales, souvent étudiées dans les écoles. Avec 1984, il invente le terme et le concept de Big Brother, véritable guide imposé de la pensée unique pour toute une population. Ouvrage majeur de science-fiction, découvrez un Londres totalitaire régit par une instance contrôlant absolument tout. Nos lecteurs sont unanimes : ce grand classique intemporel et terrifiant est à lire absolument. Dans La Ferme des animaux, l'auteur nous transporte dans une exploitation où les animaux se révoltent et prennent le pouvoir sur les humains. Cette fable satirique, drôle et captivante se fait critique de la révolution russe et du stalinisme de son époque. Après la guerre, le totalitarisme et le contrôle de la pensée ont fasciné de grands auteurs de science-fiction. C'est le cas, entre autres, de Ray Bradbury avec Fahrenheit 451 ou d'Aldous Huxley dans Le meilleur des mondes. Nos lecteurs amoureux de littérature vous conseillent aussi de vous plonger dans l'univers violent d'Hunger games de Suzanne Collins . Avec notre garantie satisfait ou remboursé, vous êtes assuré de faire le bon choix.
Année 1984 en Océanie. 1984 ? C'est en tout cas ce qu'il semble à Winston, qui ne saurait toutefois en jurer. Le passé a été oblitéré et réinventé, et les événements les plus récents sont susceptibles d'être modifiés. Winston est lui-même chargé de récrire les archives qui contredisent le présent et les…
Écrit en 1948 par Georges Orwell, « 1984 » est une dystopie décrivant une sombre société totalitaire. On suit l’existence étouffante de Winston, habitant de l’empire Oceania, coincé dans un quotidien où le pouvoir (incarné par l’immortel Big Brother) vous surveille en permanence, appauvrit votre pensée, vous lave le cerveau, incite à la délation, faisant régner une peur permanente. Dans ce quotidien glauque, il y a une lueur d’espoir pour Winston, une histoire d’amour naissante mais qui sera rapidement étouffée et d’une terrible manière.
Encore aujourd’hui, la dimension de classique qu’a ce chef d’œuvre ne se…
Une référence culte qu'on utilise à tour de bras de nos jours et qui ne résume que trop bien le voyeurisme ambiant du 20 et 21e siècles : "BIG BROTHER IS WATCHING YOU!"
Précurseur de nombreuses dystopies, 1984 pose les bases d'un monde totalitariste qui fait froid dans le dos ; le ministère de l'amour torture, celui de la paix fait la guerre, celui de la vérité ment et celui de l'abondance affame. Le novlangue finira par réduire la pensée à l'abrutissement généralisé, la Police de la Pensée trouvera tous les traitres du régime et leur reniera le droit même d'avoir existé ; "et toi camarade, n'oublie pas que la…
Loin de tous les clichés dont on nous rebat les oreilles aujourd'hui concernant le caractère prophétique de ce roman, je pense en l'occurrence qu'il est non seulement utile, mais surprenant de revenir à la source...
Au delà d'une sorte de vision du totalitarisme qui adviendrait quelque temps après la seconde guerre mondiale, Orwell nous emmène dans une espèce de fable philosophique sur l'aliénation de l'homme par lui-même, et de la suprématie du social sur l'individuel.
Sa réflexion sur le totalitarisme, non exempte de référence à la pensée marxiste, est judicieuse, et ses visions sur l'avenir aussi optimistes (c'est…
Mais quand Josée Kamoun entreprend de retraduire les concepts-clés du livre – ceux qui sont entrés dans la langue commune, et que des millions de lecteurs se sont appropriés –, il lui arrive de passer à côté et d’obscurcir lourdement la pensée du roman.
L’échec est flagrant avec la « Police de la pensée » (Thought Police) devenu la « Mentopolice » pour des raisons purement esthétiques : « “Thought Police” est une expression très compacte, déclare la traductrice ; “Police de la pensée” était trop souple ». Soit. Mais que vient faire ici le mental ? (Sous réserve que, chez le lecteur qui découvrirait 1984 dans…