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À découvrir
Une référence culte qu'on utilise à tour de bras de nos jours et qui ne résume que trop bien le voyeurisme ambiant du 20 et 21e siècles : "BIG BROTHER IS WATCHING YOU!"
Précurseur de nombreuses dystopies, 1984 pose les bases d'un monde totalitariste qui fait froid dans le dos ; le ministère de l'amour torture, celui de la paix fait la guerre, celui de la vérité ment et celui de l'abondance affame. Le novlangue finira par réduire la pensée à l'abrutissement généralisé, la Police de la Pensée trouvera tous les traitres du régime et leur reniera le droit même d'avoir existé
; "et toi camarade, n'oublie pas que la guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force."
Un indémodable !
J'aimerais juste souligner que 1984 s'inspire d'un ouvrage de l'écrivain russe Ievgueni Zamiatine: Nous autres . Il emprunte aussi énormément à La Kallocaïne,de la Suédoise Karin Boye, publié en 1940,ayant comme trame le problème de la confiance et de la trahison des proches dans un régime totalitaire.
Loin de tous les clichés dont on nous rebat les oreilles aujourd'hui concernant le caractère prophétique de ce roman, je pense en l'occurrence qu'il est non seulement utile, mais surprenant de revenir à la source...
Au delà d'une sorte de vision du totalitarisme qui adviendrait quelque temps après la seconde guerre mondiale, Orwell nous emmène dans une espèce de fable philosophique sur l'aliénation de l'homme par lui-même, et de la suprématie du social sur l'individuel.
Sa réflexion sur le totalitarisme, non exempte de référence à la pensée marxiste, est judicieuse, et ses visions
sur l'avenir aussi optimistes (c'est un euphémisme) que celles, entre autres, beaucoup plus théoriques de Hannah Harrendt.
Ceci dit, cette lecture n'est spécialement ni gaie, ni joyeuse, et l'époque où l'ouvrage a été produit ne permettait légitimement pas encore de percevoir les dégâts pratiques du tout-numérique d'aujourd'hui, et de la puissance destructrice qu'il nous donne à voir concrètement du virtuel sur le réel.
Mais quand Josée Kamoun entreprend de retraduire les concepts-clés du livre – ceux qui sont entrés dans la langue commune, et que des millions de lecteurs se sont appropriés –, il lui arrive de passer à côté et d’obscurcir lourdement la pensée du roman.
L’échec est flagrant avec la « Police de la pensée » (Thought Police) devenu la « Mentopolice » pour des raisons purement esthétiques : « “Thought Police” est une expression très compacte, déclare la traductrice ; “Police de la pensée” était trop souple ». Soit. Mais que vient faire ici le mental ?
(Sous réserve que, chez le lecteur qui découvrirait 1984 dans cette traduction, « mento- » n’appelle pas « mentir » plutôt que « mental », lui faisant interpréter « mentopolice » comme la « police du mensonge » ! La confusion serait totale. Or il n’y a aucune indication pour l’en détourner.) La police en question ne traque pas le mental, encore moins les mentalités ou le psychisme. Elle traque des pensées, celles qui sont non conformes : par exemple, « que l’Océanie n’a pas toujours été en guerre avec l’Eurasie », « que à telle date l’ex-dirigeant Rutherford était à Londres et non à l’étranger », « que deux et deux font quatre ». Ces pensées criminelles sont des crimes-de-pensée (thoughtcrimes). Pas du tout des « mentocrimes » (comme les rebaptise la traduction), des crimes mentaux, psychiques, subjectifs.
J'aime beaucoup les romans d'anticipations, mais alors celui-ci, je me suis ennuyé du début à la fin.
Il n'y a aucun rebondissement, c'est long et même l'histoire d'amour culcul n'arrive pas à pimenter le récit.
L'auteur était il un visionnaire ? Non, il a simplement parodié le régime Stalinien de l'époque.
Je comprends qu'il est eut du succès à sa sortie mais, en 2018, il fait pale figure face aux autres romans d'anticipations. Même si certains ce sont inspiré de 1984.
"George Orwell, dans 1984, dénonça les dérives des totalitarismes et les dangers des manipulations de pensée"
Ce roman est beaucoup plus de la science-fiction que de l'anticipation, aujourd'hui que nous avons vaincu les méchants nazis et communistes, nous vivons dans un monde de bonheur et de liberté, et les théories irréalistes de monsieur Orwell sont clairement dépassées :
- Guerre permanente
- Contrôle de la pensée
- Espionnage de l'individu
- Castes sociales
L'histoire de ce livre est finalement peu importante, et je pense que le passage le plus génial est sur la "théorie
et pratique du collectivisme oligarchique"...
Souvenez-vous :
La guerre c'est la paix
La liberté c'est l'esclavage
L'ignorance c'est la force
Il ne faut pas oublier que ce livre était en avance sur son temps quand il a été écrit, donc révolutionnaire. Il décrit une société totalitaire poussée à l'extrême, dans la quelle on ne peut même plus penser. Il est vrai que notre technologie a depuis rattrapé la fiction, faut-il s'en réjouir ?
Je ne mets cependant que 3 étoiles car je n'aime pas trop le "fantastique" et le trouve par trop pessimiste.
En tout cas un livre qui fait réfléchir.
Roman culte de l'anticipation, il traînait sur mes étagères depuis un moment jusqu'à ce que je me décide. L'idée en est très originale : clairement inspiré du système communiste soviétique et du nazisme, Orwell nous décrit un monde où la technologie est au service du totalitarisme le plus arbitraire, où personne n'a la moindre chance d'exister car c'est l'être humain dans sa plus simple expression que Big Brother cherche à broyer, en transformant l'Homme en machine : mise en avant d'un bouc émissaire à l'origine de tous les maux, destruction de la langue, de la logique et donc
de la réflexion et de toute forme de pensée construite, culte de la personnalité et reprise de l'Histoire...
Big Brother est le chef de l'État, incarnation du parti, celui qui surveille tout le monde par l'intermédiaire d'affiches ou de "télécrans" comme le montre la maxime "Big Brother is watching you".
Néanmoins, le style est lourd, vieillot et j'ai eu beaucoup de mal à suivre et à me sentir impliquée. Une grande partie de la technologie d'écrite dans les années 50 par Orwell est arrivée et pourtant le monde qu'il décrit reste très loin du nôtre. Il est dès lors difficile d'adhérer complètement à son histoire. J'avoue avoir été à la limite de l'abandon...
A noter que Big Brother est passé dans le langage courant et indique de nos jours l'état policier et tous les systèmes de surveillance qui vont avec.
http://nourrituresentoutgenre.blogspot.fr/2010/04/1984-george-orwell.html
Après en avoir tant entendu parler une déception à mes yeux.
Nombreuses critiques citant ce livre comme roman avant-gardiste... Oui à sa parution mais plus actuellement. Une histoire qu'on retrouve actuellement dans de nombreux film et donc pas très surprenante, du déjà vu et revu...
"ajouter des mots-clés pour caractériser le livre" :
un seul : déception.
Après un début très intéressant, qui justifie a lui même la glorification étalée dans les autres critiques (monde sombre, sans avenir, omniprésence de la délation et du contrôle),
on s'embourbe dans une histoire d'amour cul-cul
digne des plus grands harlequins (du moins, tels que je m'imagine les harlequins), puis, par un subtil subterfuge savant ,
dans un essai plus ou moins passionnant contre le communisme "de l'époque".
A noter que la dernière partie est certainement la plus intéressante,
pour le coté désabusé et implacable.
Bref, soit je suis complètement passé a coté
("oh oui mon amour, je vais faire du café"),
soit j'avais une trop forte attente sur ce bouquin
("il n'y a plus d'eau dans la cafetière, je vais en chercher")
mais bon, rien a faire, j'accroche pas.
Le seul point positif, c'est que je pourrai me permettre des cris d'orfraies a chaque "avancée" technologique, ou mensonge politique, en faisant comme les moutons "AHHHH comme dans 1984!!"
allez, je recommande, pour le coté "tout le monde en parle",
mais sans conviction...
Londres, 1984. Un régime totalitaire est installé, sans plus aucune liberté, même plus celle de penser. Winston Smith, employé au ministère de la vérité devient petit à petit rebelle à cette société, et tombe amoureux de Julia. Mais il ne faut jamais oublier que Big Brother is watching you... Magistral et intemporel.
Un grand classique, voire LE grand classique de la littérature fantastique, l'ouvrage précurseur en somme. Celui qu'il faut lire absolument!
Un classique de la science fiction qui se lit facilement. On est vite pris dans l'intrigue. C'est efficace !
A recommander chaudement car toujours d'actualité.
Inspiré du régime totalitaire stalinien à la fin des années quarante, 1984 est un roman d'anticipation. C'est un condensé des différentes méthodes qui existent pour cadenasser la pensée, mise en place à la perfection : la peur constante de la délation, la falsification des faits historiques, l'appauvrissement de la langue pour rendre impossible la formulation de certaines pensées, la création d'un ennemi commun à haïr ...
Un livre vraiment marquant, et que je ne suis pas prêt d'oublier.
Un chef-d'oeuvre dystopique que l'on ne présente plus.
Bien que compliqué à lire à cause de la création constante de nouveau mots, le principe du Big Brother et la tension systématique auxquels le personnage est confronté tiennent le lecteur en haleine jusqu'à la fin.
1984
Écrit en 1948 par Georges Orwell, « 1984 » est une dystopie décrivant une sombre société totalitaire. On suit l’existence étouffante de Winston, habitant de l’empire Oceania, coincé dans un quotidien où le pouvoir (incarné par l’immortel Big Brother) vous surveille en permanence, appauvrit votre pensée, vous lave le cerveau, incite à la délation, faisant régner une peur permanente. Dans ce quotidien glauque, il y a une lueur d’espoir pour Winston, une histoire d’amour naissante mais qui sera rapidement étouffée et d’une terrible manière.
Encore aujourd’hui, la dimension de classique qu’a ce chef d’œuvre ne se dément pas.
Le livre fermé, il continue de nous faire réfléchir et on met un petit moment à se remettre de cette claque. Cette œuvre révèle tellement de choses sur le contrôle de nos vies, sur l’importance de la liberté. Un chef d’œuvre.