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"Sa mère et sa soeur savent que Loup dort en prison, même si le mot juste c'est maison d'arrêt mais qu'est-ce que ça peut faire les mots justes quand il y a des barreaux aux fenêtres, une porte en métal avec oeilleton et toutes ces choses qui ne se trouvent qu'entre les murs. Elles imaginent ce que c'est que de dormir en taule à dix-sept ans mais personne, vraiment, ne peut imaginer les soirs dans ces endroits-là".
Comme dans le poème de Verlaine auquel le titre fait référence, ce roman griffé de tant d'éclats de noirceur nous transporte pourtant par la grâce de l'écriture de Nathacha Appanah vers une lumière tombée d'un ciel si bleu, si calme, vers cette éternelle douceur qui lie une famille au-delà des drames.
Un amour distant
C'est l'histoire le loup et de Paloma sa sœur qui ont grandi entouré de l'amour distant de leur mère Phoenix alias éliette.
C'est l'histoire encore d'Eliette alias Phoenix qui a grandi sous la chappe étouffante d'un amour envahissant, exhibitionniste offert un enfant unique inespérée par ses parents.
C'est enfin l'histoire de loup qui a 17 ans prend la voiture de sa mère, se fait arrêter et incarcéré alors qu'il veut revoir sa sœur partie sans se retourner 10 ans auparavant.
Mais "Le ciel par-dessus le toit" c'est bien plus que cela. C'est l'histoire de ses blessures qui ne guérissent pas et grandissent au creux de l'âme. Ce sont ces mots, de ceux qui sont tendres mais qui ne viennent pas.