Mon cours de philo - Tome 3, Le sujet et son désir, le sujet entre nature et culture, le sujet et son corps - E-book - Multi-format

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Résumé

Qui suis-je ? Et d'abord, suis-je quelqu'un ? Suis-je même quelque chose ? Questions terriblement rebattues en ces temps de postmodernité qui proposent l'« épanouissement du moi » comme seul sens de la vie, mais dont le traitement n'avance pas pour autant. L'incantation ne remplace pas la réflexion. Penser le moi engage l'ensemble de la problématique de la philosophie. A commencer par le désir : c'est par lui que nous voulons définir notre être intime : « moi, j'aime Picasso, je déteste Wagner, mais j'adore le roquefort, etc.
». Ceux qui désirent les mêmes choses se rassemblent et se donnent une identité de groupe, etc. A côté du désir connu de nous, il existe le désir inconscient, que j'ai exploré dans le tome II de ce cours. Certains estiment que, par essence et définition, il est le siège de notre « vrai » moi. C'est faire l'impasse sur la névrose, la psychose et la dépression et ce qu'elles nous apprennent. En réalité, nous nous construisons en rejetant certains de nos désirs et en en intégrant d'autres.
Une réflexion sur ces désirs nous permettant de savoir quoi en faire s'impose donc. Le désir est l'expérience d'un manque qui fait imaginer un plein, plein qui, dès lors, nous attire. On a voulu y voir l'ouvre de la nature, alors que, à la différence du besoin, il est celle de la culture, cet ensemble des réponses que nous inventons pour satisfaire nos besoins, et qui transforment ces besoins en désirs infinis.
C'est l'effet de l'interdit, de la séduction et de l'imitation : Bataille, Freud, Girard. Mais derrière tout cela et l'impulsant, il y a, peut-être, le désir premier d'être et de ne pas disparaître. Désir d'éternité souvent foudroyé par le temps : Alfred Adler. Construire son « moi » (car le moi n'est pas un donné naturel, mais l'édification incessante d'un caractère) implique de gérer l'excès passionnel consubstantiel au désir.
Ce n'est possible que grâce à une raison mise au fait de l'Inconscient. Le trajet philosophique aboutit au résultat qu'il n'y a qu'une « bonne » passion, qui est l'amour, à ne pas confondre avec l'exaspération du désir qui cherche à en usurper la place, et que seule la raison peut permettre à cet amour de déployer sa puissance. Dis-moi comment tu aimes et je te dirai qui tu as décidé d'être.
C'est ainsi que j'articule la question du sujet et celle du désir.

Caractéristiques

  • Date de parution
    17/05/2016
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-36845-155-7
  • EAN
    9782368451557
  • Format
    Multi-format
  • Nb. de pages
    806 pages
  • Caractéristiques du format Multi-format
    • Pages
      806
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À propos de l'auteur

Biographie de Jacques Ponnier

Jacques PONNIER a suivi le cursus philosophique jusqu'à l'agrégation. Avant le concours, en tant que germaniste, on lui a demandé de publier une traduction de la thèse de Karl Marx : « Différence de la philosophie de la nature chez Démocrite et chez Epicure et Travaux préparatoires », avec introduction et notes, qui est parue chez Ducrot. Considérée par Paul-Laurent Assoun comme la traduction de référence, elle existe encore chez Nizet.
Ensuite, Jacques Ponnier a commencé à enseigner la philosophie dans le secondaire. Après une psychanalyse personnelle de dix ans, il a décidé de refaire des études universitaires à Paris VII, en psychopathologie fondamentale et psychanalyse, jusqu'à la thèse de doctorat, sous la direction du regretté Jean Laplanche, en 1997, sous le titre « Narcissisme et théorie de la séduction, à propos d'une lecture de Nietzsche ».
Admis huit ans par le Conseil National des Universités en philosophie et en psychologie (ce qui est très rare), Jacques Ponnier n'a pas eu l'heur d'être agréé par les commissions universitaires locales ! Il a donc poursuivi son enseignement au lycée, avec beaucoup de bonheur, et publié cinq autres ouvrages : « Nietzsche et la question du moi », qui ressaisit l'ensemble de la pensée de ce penseur et son évolution à partir de la question de l'identité personnelle, aux Presses universitaires de France en 2000, puis « Narcissisme et séduction »,  une réflexion sur le moi et l'idéal en psychanalyse, puis « Le temps et le moi », qui veut montrer que l'inconscient pensé par Freud contient la préoccupation philosophique du temps et de la mort, et enfin « L'Autre en question », où il règle ses comptes définitivement avec Lacan à travers une critique virulente de l'idée d'un autrui absolument Autre, chez Economica, respectivement en 2003, 2006 et 2010.
Une nouvelle édition refondue et modifiée du livre sur Nietzsche est parue chez L'Harmattan (coll. Etudes psychanalytiques) en 2008. Vont bientôt être publiés deux autres livres : « La spirale du regard », une étude sur le trajet qui mène de la séduction à l'éthique en passant par l'exhibitionnisme, et « Adler et Freud, histoire d'un malentendu ? »,  un parcours des textes mettant en jeu la célèbre rivalité et tentant de la lire à la lumière de la question du narcissisme.

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