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Outre l'intérêt propre du roman, son titre pique notre curiosité. Stendhal, raconte Romain Colomb, le trouva subitement et comme sous le coup de l'inspiration. Ce n'était peut-être qu'une concession à la mode du temps qui était aux noms de couleurs?; mais on a voulu y voir aussi une allusion aux hasards de la destinée analogues à ceux du jeu et le très érudit stendhalien Pierre Martino a retrouvé deux ouvrages anglais antérieurs à celui de Beyle et qui portent ce même titre pris dans cette acception très nette.
D'autres ont émis l'hypothèse que ces couleurs soulignaient le conflit des idées de la gauche libérale avec les menées des prêtres et de la Congrégation sous le règne de Charles X.
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Un grand roman, à lire passé 30-35 ans pour l'apprécier à sa juste valeur
Stendhal ne décrit pas l'action avec de grandes descriptions, ce qui l'intéresse c'est l'émotions qu'elle produit à ces personnages. Pour comprendre vraiment ce livre, il faut avoir plus de 30 ans. On prend de la distance (grâce à notre expérience...) et on voit, les fils qui actionnent la marionnette Julien Sorrel, ce qui le motive, en quoi il est le fruit de son éducation et de la société dans laquelle il vit, ce dont il est responsable et ce qu'il subit, au lieu de le juger (comme on a tendance à le faire lorsqu'on le lit dans la petite 20taine).