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« Le monde de Buzzati, comme celui de Kafka, est plein de détours, à la manière des labyrinthes: ce carrefour d'espace et de temps où l'homme est placé et qu'il déplace avec lui, sans pouvoir le laisser derrière lui, univers mobile dont les dimensions sont celles d'une cellule de prison dont on barbouille les murs aux couleurs de l'infini, c'est le bastion où l'on guette jour après jour l'invasion des Tartares, sans savoir s'il existe réellement des Tartares, ni s'il y en a eu autrefois, ni si le danger existe de les voir surgir, au galop, de ce désert où l'on use ses yeux et sa vie à scruter l'horizon.
»Marcel Brion
Sous le mont Mirabeau coule la Seine
Non, je n'ai pas aimé ce livre. Non pas que je ne m'y suis pas laissé prendre, évidement si, j'ai moi aussi attendu, guetté l'hypothétique, l'improbable, l'attendu ennemi qui ne passe pas.. l'assaut qui allait enfin animer le livre, mais quand même gaspiller sa vie à attendre.. rien en somme, ça m'a achevé à la fin. Finalement, en lisant le livre jusqu'au bout, j'ai fait la même chose que cet officier : j'ai perdu mon temps. Ne faites pas pareil.. passez !