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À découvrir
Frédéric K n'a pas encore complété son profil
Seconde édition, donc ce livre a déjà eu un certain succès.
Les auteurs ont choisi d’expliquer succinctement les phénomènes par du texte. Cela donne... du blabla.
Ou bien il fallait se contenter de faire un album de belles images (auquel cas il aurait fallu en chercher un peu plus qui soient époustouflantes), ou bien il fallait chercher à expliquer un peu plus sérieusement ce qui se passait, au moyen de bilans de forces, avec des applications numériques. Faire de la physique, quoi ! Cela aurait été fastidieux, certes, mais là on reste dans l’abstrait.
J’ai pourtant une formation
scientifique, mais en ce qui me concerne, les fluides ne m’ont rien dit d’intelligible.
J’ai d’abord vu une adaptation en série télé avant de lire le livre qu'à ma grande honte je ne connaissais pas.
Évidemment les spécialistes vont hurler, mais je trouve que par certains côtés ça ressemble à du Dickens. Donc c’est excellent…
Bon, c’est un peu long : plus de 900 pages pour une trame assez mince.
L’auteur prétend dénoncer la vanité de toute une galerie de personnages emblématiques de la société ; il y réussit bien, il se moque, mais au fond c’est un sentimental et certains passages sont des bijoux de sensibilité. Au début du livre, le chapitre sur
la jeunesse de Dobbin est une merveille et m’a définitivement conquis ; citons encore le passage sur le père Osborne après la bataille, ou celui racontant comment le major Crawley adore son fils ; et le petit Georgy risquait fort de mal tourner en grandissant, heureusement qu’il s’est pris d’admiration pour son parrain !
Finalement, il me semble que le caractère de Becky n’est pas autant disséqué que les autres et que cette dernière restera un mystère.
Et ne parlons pas des traits d’humour dont probablement on passe à côté la plupart du temps ! (« On admirait Mrs Hardyman qui, s’étant chargée de ses treize sœurs, filles d’un vicaire de campagne, le révérend Felix Rabbits, avait réussi à en marier onze, dont sept
à de hauts fonctionnaires. »)
Un roman d’aventure, de cape et d’épée, tout-à-fait honorable.
De George Sand, je n’avais lu que ses trois romans champêtres les plus connus. On retrouve ici la même naïveté : les gentils ont le cœur pur, et puis comme il faut bien quelques morts au cours de la bataille on choisit des personnages qu’on ne connaissait pas, ou peu… Classique !
C’est un peu long, encore une histoire où finalement il ne se passe pas tant de choses ; d’un autre côté, le fait de commencer le récit en se focalisant sur un personnage pour s’en éloigner au fur et à mesure que l’on découvre les vrais héros m’a paru original et inhabituel, c’est bien amené.
Et puis c’est léger en apparence mais l’auteur réussit à nous dépeindre une époque troublée. Dans notre esprit les guerres de religion se résument bien souvent à la nuit de la Saint-Barthélemy, alors que c’est une bonne partie du royaume (et même de l’Europe !) qui s’est déchirée. Avec le personnage de Mercedes on découvre aussi un autre événement historique, hélas à peine évoqué : l’expulsion des populations musulmanes après la Reconquista.