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Notes et avis 11 à 16 sur un total de 16
À Plassans Pascal Rougon vit heureux, il n'est plus médecin, mais ici tout le monde continu de l'appeler "Docteur Pascal".
Dalleur, il ne s 'est pas complètement détourné de la médecine. Il n'est plus praticien, mais se passionne désormais pour la génétique ! Pour ce faire, il s'aide d'un arbre généalogique représentant la tribu des Rougon-Macquart, et de "filtres" qu'il invente pensant ainsi mettre fin non seulement aux douleurs, mais également aux tares génétiques.
Contrairement à ses frères, il est désintéressé de toute ambition autre que ses recherches. Il conserve
minutieusement tout les documents traitant de sa famille afin d'y étudier de façon plus approfondit tous ses vices et ses tares.
Lorsqu'on a suivi les 19 autres tomes de cette saga, on sait que les défauts de cette famille sont nombreux,
(alcoolisme, débilité, hystérie, démence...)
Il n'est donc pas étonnant de voir sa mère Félicité Rougon désireuse d'éradiquer ces documents. Pour ce faire, elle n'hésitera pas à monter la nièce contre l'oncle, car elle devine que sous sa dévotion pour son "maître" comme elle l'appelle, se terre un sentiment plus profond.
Et puis elle redoute que ces preuves sur l'imperfection des Rougon soient mises au grand jour, et qu'elles attisent la rumeur.
Mais c'est l'effet inverse qu'elle produira, et ce qui devait arriver, arrivera Pascal et Clotilde vont s'avouer leur amour. 35 ans les séparent, leur amour saura-t-il résister aux épreuves ?
J'aime la plume de Zola, et bien évidemment, je connaissais déjà toute la saga des Rougon-Maquart. Dont mes préférés sont Nana et Docteur Pascal, c'est donc tout naturellement que je l'ai sélectionné pour le challenge ABC de la littérature.
De tous les intervenants dans ce dernier tome des aventures de cette tribu, c'est Pascal que j'aime le plus il est altruiste "elle le vit qui laissait vingt francs sur la table. Souvent, cela lui arrivait, de payer ses malades, au lieu d'en être payé" gai, positiviste, au début.
Il évolue, devient un brin torturé, surtout lorsqu'il se rend compte de l'évolution de ses sentiments pour sa nièce. Lui qui se croyait en dehors de cette famille se fera rattraper par ses gênes.
En conclusion :
quelle formidable fin pour cette gigantesque et merveilleuse saga !
MORCEAUX CHOISIS :
Alors, ce fut la possession heureuse, l'idylle heureuse. Clotilde était le renouveau qui arrivait à Pascal sur le tard, au déclin de l'âge. Elle lui apportait du soleil et des fleurs, plein sa robe d'amante ; et, cette jeunesse, elle la lui donnait après les trente années de son dur travail, lorsqu'il était las déjà, et pâlissant, d'être descendu dans l'épouvante des plaies humaines.
Un réveil l'emportait, une fougue de jeune homme éclatait en gestes, en cris, en un besoin continuel de se dépenser et de vivre. Tout lui redevenait nouveau et ravissant, le moindre coin du vaste horizon l'émerveillait, une simple fleur le jetait dans une extase de parfum, un mot de tendresse quotidienne, affaibli par l'usage, le touchait aux larmes comme une invention toute fraîche du cœur, que des millions de bouches n'avaient point fanée. Le "je t'aime" de Clotilde (...)
Jusqu'à il y a encore quelques semaines je n'avais jamais lu de Franck Thilliez et avec mon habitude légendaire, j'ai zappé "Le syndrome E" pour commencer par GATACA.
Heureusement dès la première page l'auteur rassure le lecteur. "On peut lire ce second tome, sans avoir lu le premier, cela ne gêne en rien sa compréhension". Ouf me voilà rassurée.
Ma première rencontre avec Franck Thilliez fut donc époustouflante !
L'auteur nous donne juste un petit rappel du premier opus, nécessaire, je dois bien le dire, car ce qui arrive aux jumelles dans le tome 1, se répercute dans le
tome 2. Je ne peux en dire plus de peur de spoiler.
Passé ce rappel, on nous plonge dans le meurtre d'une jeune étudiante en biologie évolutive spécialisée dans la latéralité. A priori rien d'extraordinaire, sauf si le suspect numéro un, est un primate, et qu'il nie farouchement l'homicide. Et quand plus le légiste corrobore ses dires.
J'ai tout de suite été happée par l'histoire, sous cette enquête policière le thème développé est la génétique et avec elle l'évolution de l'homme. La violence est-elle héréditaire ? Les gauchers sont-ils plus violents que les droitiers ?
L'enquête est passionnante, menée à un rythme effréné, où les indices se croisent, et s'entremêlent. Chaque fois que l'on croit "tenir" le coupable, il nous échappe, un nouveau rebondissement nous entraine plus loin, nous en apprend d'avantage et fait voler en éclats nos théories. Jusqu'au moment où l'on saisit et là, on est incapable de lâcher le livre, il nous faut connaître les aboutissements.
Malgré un thème complexe, je dois dire que la plume de Franck Thilliez est agréable et fluide. Ainsi bien qu'il aborde toute la thématique de l'évolution du génome humain, son approche est si claire et précise qu'elle est accessible à tout un chacun. En un mot passionnante !
J'imagine sans mal le travail de recherche et de documentation qu'il lui a fallu faire.
Quant aux personnages, je me suis tout de suite attachée à Franck Sharko et Lucie Hennebelle. Ils sont meurtris et déchirés, ils partagent un terrible drame. Comme je n'ai pas lu le premier opus, j'ai donc découvert une Lucie "madame tout le monde" qui survit grâce à de petits boulots, et un Franck Sharko lieutenant de police au 36 Quai des orfèvres. Que l'on continue d'appeler commissaire, ce qui m'a un peu dérouté au début.
J'ai aimé le résonnement logique et de déduction de Lucie, la pugnacité de Sharko que j'ai bien volontiers comparé à Columbo. Ces deux-là forment un très bon tandem, ils ont le métier de flic dans la peau !
En conclusion :
Une enquête passionnante aux nombreux rebondissements, qui nous fait voyager dans toute la France et jusqu'à la forêt Amazonienne, mais également voyager dans le temps. J'ai été à deux doigts du coup de cœur. Mais je ne sais pas, il manquait un petit quelque chose.
Nathan est désormais orphelin. Son père, le contremaitre de la mine, que tout le monde, aimaient et respectaient, est décédé, dans un tragique et surprenant accident.
D'autant plus étrange que le nouveau contremaitre n'est autre que son plus grand ennemi. A qui profite le crime ?
Ce dernier ne Laissera aucun répit à Nathan , car son seul but est de se débarrasser de lui.
Nathan n'a plus le choix, il doit fuir. Rejoindre la ville. Lorsqu'il fait la découverte de l'odieux trafic du contremaitre, pour gagner le pouvoir et s'enrichir, il comprend que ses doutes étaient fondés.
Mais
la ville recèle de nombreux pièges, mais heureusement les amitiés sont sincères. Nathan sait qu'il peut compter sur Eudoxia la fille du propriétaire de la mine dans laquelle il travaillait, avant de fuir. Ainsi que sur l'étrange sorcier.
Comme bien souvent lorsque j'ai fait mes listes pour les challenges ABC, je n'ai pas vérifié si le livre faisait partie d'une saga, et s'il s'agissait du premier tome. Et bien sûr, ce dernier est précédé d'une longue liste.
Cependant, le style est agréable, et la compréhension aisée, ne gênant pas le lecteur comme moi, qui prend la série en cours de route.
Autre avantage, les auteurs ont su parfaitement décrire leur monde imaginaire et les êtres qui le peuplent, puisque ces derniers ne sont pas tous humains. De plus de nombreuses illustrations permettent au lecteur de mieux visualiser, l'ensemble.
En conclusion :
Un livre jeunesse bien sympathique. Avec un vrai héros, Nathan brave tous les dangers, combat le mal, on est tout de suite happé par ses aventures. Et l'on se demande s'il pourra aller jusqu'au bout lorsque la guerre éclatera. Aura t-il la force de se battre contre les siens ?
Avec ce livre Françoise Xénakis achève la série de livre consacrée à son mari.
Elle y décrit sa lente dégradation, cet artiste, compositeur émérite, que la maladie détruit à petit feu. Elle, l'épouse, l'amie, nous livre tout son amour dans ce court ouvrage.
Derrière cette phrase "Il m'a faite, il m'a tout donné", on ressent la profondeur de son amour et de son admiration, pour cet homme, qui fût son mari, son ami, et son amant.
Jamais elle ne se résoudra à "le laisser quelque part" comme le conseil son entourage, même si sa propre vie se résume à de longues
séries d'appels au 18. Elle ira jusqu'au bout, à ses côtés. Et par la force des choses , les lieux et les gens lui deviendront familiers. Le personnel soignant bien évidemment, mais également les autres habitués des urgences.
C'est une magnifique ode à la vie, à l'amour ainsi qu'une ovation pour tous ces hommes et ces femmes "en blanc" qui se dévouent jour et nuit, et qui n'obtiennent bien souvent aucune reconnaissance voire même du mépris. Que nous conte là Françoise Xenakis. Elle n'oublie pas dans cet hommage les pompiers.
Le texte est vraiment agréable, à travers les mots on l'imagine derrière son bureau laissant affluer les souvenirs, dans l'éternelle salle d'attente, prenant des notes. Il est parfois décousu comme si les souvenirs se bousculaient sans qu'elles puissent en maîtriser le flot. Alors quand ce dernier se fait trop lourd, elle glisse de si delà quelques bribes de ses autres romans, ceux qui racontent leur vie, d'avant la maladie.
En conclusions :
Il me fallait pour le challenge ABC de la littérature un auteur en X, le seul référencé sur le forum de Livraddict là même où Nanet organisait ce challenge était Xenakis avec "Mouche toi Cléopâtre", bien qu'il ne m'inspirât pas. Je le notais et le commandais d'occasion sur le net, à ce jour j'attends toujours de le recevoir. Lorsqu'en me promenant sur le site en ligne de la médiathèque je m'aperçu qu'ils en avaient un exemplaire je demandais à l'emprunter, croyez l'ou non, mais il a disparu ! J'y vis un signe, et me dirigeais vers les rayonnages, afin d'y trouver un nouvel auteur en x.
Je suis tombée sur ce livre et je ne regrette absolument pas ma lecture. Si j'y ai décelé une ou deux longueurs ce n'est que celles provoquées par celles de ce mal cruel dont était atteint, Iannis Xenakis.
Notes et avis 11 à 16 sur un total de 16
atypiquement génial
Le livre sans nom, est un livre atypique, où l'auteur s'est amusé à mélanger les genres, et les caricatures. Certains lecteurs le compare à du Tarantino, je leur laisse bien volontiers ce rapprochement, pour ma part, je suis totalement inculte dans le 7e art.
L'action se déroule à Santa Mondega, ville oubliée de tous, "même pas inscrite sur les cartes", "c'est la ville du mal", ici tous les vices se côtoient.
Les personnages sont hétéroclites, on y rencontre des cow-boys, des sosies de rock-star, un serial killer que le whisky rend fou, des moines style shaolin. On n'est même pas surpris d'y croiser des anges et des vampires.
Tout ce petit monde court après une pierre de lune qui appartient aux moines, et qui ont la manie de se la faire voler tous les cinq ans, au moment de la fête de la lune. Car Santa Mondega est également la ville où il y a le plus d'éclipses.
Pendant que tous, se croisent, se tirent dessus, et dans les pattes. Un sérial killer tue, tenez-vous bien, tout ceux qui sont entrés en contact avec un certain livre sans nom, écrit par un auteur anonyme. Eh oui !
Bref, ce livre loin d'être un grand thriller, est un excellent "livre", je n'arrive même pas à le mettre dans une catégorie quelconque. Il est parfait pour détendre, les fou rire sont nombreux, le style peu recherché et fluide, ses quatre cent et quelques pages s'avalent comme une bouchée de pain.
Personnellement, je ne me suis attachée à aucun des personnages, de toutes les manières, c'est inutile, il se fond descendre pratiquement comme des quilles, dans un jeu du même nom.
En conclusion :
Un très bon livre, agréable à lire, bourré d'humour un côté Nadine Monfis l'hémoglobine en plus. Ce fut presque un coup de cœur, il ne manquait pas grand chose.