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À découvrir
Des fleurs pour Algernon, une lecture qui me bouleversa lors de ma première lecture il y a déjà presque 15 ans. Je me rappelle avoir longuement pleuré en découvrant Charlie Gordon. Ce livre est toujours resté dans un coin de ma tête, il était si bouleversant, si poignant, si triste, si puissant.
L'envie de le relire était forte mais la crainte d'être déçu l'était encore plus. En effet, comment rester surpris au fil des pages alors que je connaissais déjà la fin? L'émotion serait-elle encore une fois au rendez-vous?
J'ai enfin pu franchir le pas grâce à l'édition augmentée
de J'ai lu proposant les pensées de Daniel Keyes, la création de son roman accompagné de sa nouvelle Des fleurs pour Algernon. Ces deux ajouts nous permettent de mieux appréhender cette œuvre.
Je ne regrette nullement ma relecture, mes craintes étaient erronées. Je pense avoir même pris encore plus de plaisir lors de ma seconde lecture. J'ai perçu Charlie différemment, il n'était pas qu'un personnage imaginaire fait de mots et d'encre. Charlie était vivant, un être en chair et en os, en esprit, il était un homme. Tout le monde connaît plus ou moins Des fleurs pour Algernon, cette recherche de l'intelligence. Mais peu connaissent Charlie, cet enfant, cet homme qui est avant tout un individu comme un autre, un être humain comme vous et moi. Charlie ne désire qu'une chose, être intelligent, non pas pour se sentir supérieur mais simplement pour qu'on l'apprécie. J'ai pu percevoir l'écriture de Keyes différemment en devenant trentenaire, en gagnant un peu de maturité, un tout petit peu. J'ai apprécié sa justesse, ses mots, l'émotion qu'il nous transmet, l'intelligence de son écrit, la vie qu'il donne à son récit, j'ai pleuré une nouvelle fois à chaudes larmes sans aucune honte.
Je dois énormément à Des fleurs pour Algernon, il a été une de mes premières lectures, j'ai découvert l'amour de la lecture grâce à lui. Je suis d'autant plus heureux de l'avoir relu, d'avoir pris encore plus de plaisir à le redécouvrir. Je sais à présent que les livres qui nous marquent au plus profond de notre cœur nous marqueront tout au long de notre vie, quelque soit notre âge ou le nombre de relectures effectuées.
La nonne et le brigand est un livre qui s'impatientait dans ma PAL tant le sujet me faisait peur, tant la crainte d'être déçu était importante. Je l'ai enfin lu.... Soulagement et bonheur une fois le livre refermé, je ne sais pas vraiment si en parler sera d'un intérêt pour vous. Toutefois, je ressens le besoin de laisser ces mots d'amour sortir du fond de mon être.
La nonne et le brigand nous parle d'Amour, pas d'un amour basique mais dévorant, passionnel, destructif, où l'humain perd le contrôle de son âme, son esprit, son cœur et son corps.
Frédérique Deghelt nous expose
au fil des pages des mots d'une sensualité époustouflante rendant les écrits érotiques bien fades. En effet, ce ne sont pas les mots qui nous mettent en émoi mais bel et bien l'amour de ces êtres. L'auteure arrive à rendre chaque caresse du livre tellement vivante que chacune effleure notre cœur, chaque baiser devient un contact enflammant notre corps, laissant vagabonder notre esprit au limbe de leur passion. Je me suis de ce fait totalement immergé dans cette histoire, j'étais ces personnages, je le suis encore plus une fois ma lecture terminée.
Cela fait très longtemps qu'une lecture ne m'avait pas autant émue, autant pris aux tripes. La dernière était La chamade de Sagan, un livre qui tournait déjà autour de l'Amour. La nonne et le brigand nous présente une autre vision de l'Amour, tout aussi émouvante, tout aussi poignante. Je n'ai pas honte à dire que La nonne et le brigand a réussi à me faire couler quelques larmes. Je tiens à remercier Erika pour le prêt du livre, pour sa chronique qui m'avait donné envie de le lire.