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À découvrir
On m'avait tellement vanté les mérites de cet auteur, que je m'attendais à autre chose qu'un roman ni sentimental, ni sociétal, ni historique mais une histoire tiédasse dont aucun personnage n'est vraiment attachant. Je me suis ennuyée. Seul l'épisode du débat télévisé a eu un attrait pour moi. J'essaierai quand même un autre roman de cet auteur avant de complètement renoncer.
Un texte incroyable qui inspire 1-du dégoût de cet homme, 2- du dégoût de soi à poursuivre la lecture de ces horreurs, 3- de la fascination pour une langue sublime qui nous emmène à la lisière de la folie de cet homme, 4- de l'intérêt pour la vision panoramique de la logique nazie et guerrière, 5- un grand désarroi mêlé d'espoir sur la question de la nature humaine et de son aliénation.
Je ne me reconnais plus. Un dimanche, même pas gris, devant la télé, même pas Arte, je découvre chez Michel Drucker, Mazarine et sa Joséphine, héroïne de son dernier roman.
C'est l'auteure plus que le livre qui m'attire et me séduit. Une femme solaire, belle, intelligente, au langage fluide et précis, vive et drôle.
Joséphine est toujours en activité, ses pensées du moins. Elle souffre d'angoisses à communiquer, elle est empêtrée dans une rupture avec son ex-mari, elle imagine sans cesse les différents scénarios qui loin de l'aider à faire des choix, la paralyse. Elle souffre
d'un manque d'un manque d'estime d'elle-même dont sa mère a la clé.
La fin est heureuse et ce roman drôle, intime, léger est une belle découverte.
Il est question des Variations Goldberg, il y est question de techniques intrumentales et de solfège, certes. C'est parfois ardu.
Mais il y est surtout question de la vie de Bach et de la femme, une mère qui essaie de regarder vers l'avenir malgré la blessure béante du passé. Son travail au piano opère comme une thérapie et un baume.
L'écriture est belle, forte, intense.
"La musique rétablit l'ordre dans le chaos, à savoir la relation de l'être humain au temps" I. Stravinsky
On pourrait croire que Sally, Bree, Celia et April nous invite à une comédie légère américaine comme le cinéma nous en offre tant : le passage à l'âge adulte, le parcours initiatique loin des parents, la vie en communauté à la fac de Smith (réservée aux femmes), les premières expériences sexuelles. Il y a tout ça. Il y a aussi les disparités financières, ethniques, l'homosexualité, la transexualité. Et puis l'entrée dans la vie active, ce qu'il advient de nos rêves de carrière, le mariage et/ou le grand amour, la réalisation professionnelle, le regard des parents, la condition
féminine, la maternité, la fidélité, le militantisme et toutes les horreurs dont les femmes sont victimes et que l'on ignore. On est loin des Bisounours même si ces quatre filles-là sont pleines d'esprit, d'humour et d'amitié.
Un récit pour ne pas se laisser endormir, un récit qui laisse voir de belles lumières humaines, néanmoins.
J'avais beaucoup aimé "Rien ne s'oppose à la nuit" du même auteur. Et ce roman-ci m'a aussi conquise.
La narratrice est une jeune ado surdouée. No est une jeune fille SDF. Leur rencontre va bouleverser leur vie.
La violence sociale s'oppose à la profondeur des sentiments. Les personnages principaux comme secondaires sont léchés avec finesse. Grave et parfois drôle (Lou est touchante de naïveté) et pas totalement désespéré.
3 romans en un, trois enquêtes : L'Eté de Cristal, La Pâle Figure, Un requien allemand. Bernhard Gunther est détective privé à Berlin. Les disparitions fleurissent dans l'Allemagne nazie et ses affaires marchent bien. Mais le caractère privé de ses enquêtes trouve vite ses limites et des enjeux de pouvoir sous-tendent rapidement de savants imbroglios.
Le fond historique de ces 3 intrigues est passionnant, d'autant que le point de vue est celui d'un allemand. Le ton est sarcastique et l'écriture léchée, au profit d'histoires terrifiantes, cruelles et inquiétantes.
J'avais beaucoup aimé "rien ne s'oppose à la nuit" et ce livre m'a conquise aussi.
Lou, la narratrice, est une jeune adolescente surdouée. No est une jeune fille SDF. Leur rencontre va bouleverser leur vie.
La violence sociale s'oppose à la profondeur des sentiments. Les personnages principaux comme secondaires sont léchés avec finesse.
Grave, parfois drôle (Lou est touchante de naïveté) et pas totalement désespéré.
Voici une bonne surprise pour un roman acheté sur sa bonne mine et une quatrième de couverture tentante.
L'écriture est claire et directe.
L'action ne se déroule que sur une semaine à NY dans le milieu de la banque et des avocats d'affaire.
On assiste à l'effondrement d'un édifice familial et financier où le cynisme dispute à la morale et à la fidélité.
Le propos est centré sur les personnages de la high society et ne met que peu en lumière les "employés" qui finiront par payer les pots cassés.
Un livre pour se féliciter de graviter dans d'autres sphères et un roman bien mené !
la beauté intérieure
August est un enfant au physique dérangeant, déformé, qui fait peur. Ce joli roman jeunesse narré par le héros et ses proches raconte ses débuts au collège qui sont aussi ses premiers pas d'enfant scolarisé. Il n'y a pas de pathos, pas de pitié, les rapports entre les enfants sont décrits sans mièvrerie et finalement on assiste à la métamorphose ... d'August ? Non, pas seulement, celle de ses proches aussi.