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Notes et avis 1 à 10 sur un total de 17
Cette fois-ci l'intrigue tourne autour de deux personnages clefs depuis le début de la saga: Tate Seth, le (ex-) maire de Chicago qui a joué un grand rôle dans l'intégration des vampires à la ville, et Mallory Carmichael, la meilleure amie et sorcière de Merit. On découvre du premier qu'il cache bon nombre de secrets, notamment sa véritable nature. Et là, je ne comprend pas pourquoi l'auteur s'est sentie de nous inventer un truc pareil. Ni lui, ni son autre lui ne m'ont plu. Et puis, les multiples rebondissements sont... trop multiples. On n'y croit pas une seconde. Aucune crédibilité
dans ce personnage.
C'est un peu pareil pour Mallory. Comment un jeune femme équilibrée peut changer autant en si peu de temps. L'excuse qui nous est donnée ne m'a absolument pas convaincue. Et quand finalement elle se fait arrêter, madame regrette ses actions et sa seule punition consiste à faire la plonge?? Euh... elle n'est pas sensée avoir saccagé la ville dans l'épisode précédent??
Enfin, à la fin du tome 5, Merit et Ethan se retrouvent chaleureusement. On aurait donc pu naïvement croire que dans ce tome, les deux amoureux allaient enfin former un 'vrai' couple qui s'assume. Dans vos rêves! Comme le dit si bien Lindsay, les deux coquins sont coincés dans une phase de "pré-relation". Ils continuent à se tourner autour s'en jamais franchir le pas d'être "en couple".
Fort heureusement, il faut croire que l'auteur a compris que ça ne pourrait pas durer éternellement. Et par on ne sait trop quel miracle, elle réussit ENFIN à débloquer la situation ... A LA TOUTE DERNIERE PAGE ! (> Du coup, j'ai hâte de lire le tome 7 pour voir comment ça va évoluer)
Je rajouterai également que Jonah (mon p'tit chou!) et Catcher m'ont énormément manqué. Compte tenu de la tournure des évènements, le copain de Mallory aurait logiquement dû être beaucoup plus présent. Pour Jonah, j'aurai plutôt pensé qu'il allait complètement disparaître. Au lieu de quoi, il devient le petit toutou de Merit à rappliquer dès qu'elle l'appelle. Je n'aime pas ça. Je n'aime pas ça du tout...
En revanche, ce que j'aime beaucoup, c'est l'écriture de Chloé Neill. Elle a une façon d'écrire tout à fait plaisante. C'est dynamique, fluide. Il y a un équilibre bien dosé entre dialogue et narration. Bref, un plaisir.
Je préfère me dire que ce tome était un tome de transition, que Chloé Neil en avait juste besoin pour amener les changements qui s'opèrent dans le fonctionnement de la politique vampirique. On oublie l'intrigue ridicule, le méchant qu'à moitié méchant (c'est le cas de le dire), la mythologie à mourir de rire, les rebondissements dans la relation entre Merit et Ethan complètement inutiles et lassants, et on repart du bon pied pour le tome 7 (vous l'aurez compris).
D'avantage roman de fantasy que fantastique, l'Annonce du Phénix remplit tous les codes du genre: un apprentissage de la vie, une quête pour retrouver la liberté perdue, des batailles magistrales. Tout cela est combiné dans ce roman très réussi. C'est une véritable épopée, une quête que nous propose l'auteur.
Le postulat de base est somme toute assez traditionnelle. Une prophétie annonce la naissance de deux enfants dotés d'un pouvoir suffisant pour détruire Maladra, la souveraine maléfique d'Athyzeld. Les enfants vont grandir, guidés par un mentor, jusqu'à être prêt à mener
de grandes batailles et à diriger des troupes.
La force de ce roman vient plutôt du fait qu'il oscille à merveille entre la psychologie des personnages, le travail de leur caractère - ce que j'appellerai de la fantasy féminine - et des batailles tout du long - fantasy masculine. C'est ce mélange qui rend son roman accessible à tout public, là où certains lecteurs préféreraient se tourner vers leur propres préférences, sentiments ou action. Tout type de lecteur peut donc y trouver son compte, du moment qu'il s'est apprécié les univers imaginaires et les épopées fantastiques.
Les relations entre les personnages (notamment entre Aldéric, Elhéa, Siméas et Othaël) apparaissent rapidement dans le roman comme tumultueuses. En effet, la jalousie est légion tout au long du récit. Probablement parce que la quête du pouvoir, l'envie de notoriété ou l'attention d'une femme sont des thèmes bien développés dans l'histoire.
L'auteur utilise un style tout à fait abordable pour les non-initiés à ce genre. On est certes loin de la complexité de la plume de Tolkien, mais le roman se lit au contraire tout seul.
Je ne peux que le recommander chaudement à tout amateur de fantasy. L'auteur a su mêler tous les ingrédients qui font mouche avec succès.
J’ai trouvé ce livre dans une boutique de livres d’occasion et je me suis tout de suite demandée pourquoi je n’en avais jamais entendu parler. Sorti en 2007 chez Black Moon, il est passé inaperçu, même au moment de sa sortie en poche sous le titre tronqué d’Antigone.
Moi qui m’intéresse à la littérature antique, je ne pouvais pas passer à côté d’une réécriture de cette œuvre cultissime de Sophocle. J’ai déjà lu plusieurs nouvelles versions très réussites, notamment Antigone d’Henry Bauchau (l’auteur l’aurait-il oublié ??), avec laquelle je me suis régalé.
Verdict
pour M. Cassabois ?
L’auteur reprend l’histoire au moment du combat entre les Argiens et les Thébains. On découvre Polynice et Etéocle sur le point de s’affronter. Il reprend ensuite l’histoire jusqu’à la chute d’Antigone et de Créon (très réussies, chacune à sa façon).
Sur le plan du récit, l’auteur n’apporte rien de nouveau. Il s’agit en fait pour lui de simplement réécrire en prose la version théâtre de Sophocle pour que le texte soit plus accessible aux jeunes lecteurs. Ceux-ci pourront découvrir ce mythe sans avoir à se casser la tête pour comprendre ce que le dramaturge raconte. Mais pour quelqu’un qui connaît déjà les tenants et les aboutissants de cette histoire et qui, de surcroit, en a déjà lu plusieurs versions, ce roman n’a pas grand intérêt. J’irai même jusqu’à dire que j’ai été gênée par l’écriture « pour jeunes » de Jacques Cassabois qui, selon moi, ne va pas vraiment avec l’histoire qu’il réécrit.
De plus, je pense que l’ajout de poèmes entre deux chapitres n’apportait rien à l’histoire. Je les lisais au début, et puis j’ai laissé tomber puisque je n’en comprenais pas l’utilité.
Pour ce qui est des personnages, Antigone n’est pas le personnage le plus présent. Créon est bien plus important en matière de place dans l’histoire. Mais par ses actes et le fait qu’elle occupe toutes les pensées, la jeune fille est bien l’héroïne (tragique) que nous a fait découvrir Sophocle. J’ai trouvé que l’auteur a très bien rendu cet aspect-là. C’est bien le point fort de son roman.
> Pour les jeunes qui veulent découvrir le mythe d’Antigone, ce titre peut être une bonne alternative à la version originale. Pour les passionnés d’Antigone, ce livre vous permettra de compléter votre collection. Pour les autres, vous ne louperez rien…
Les vampires de Chicago est une saga vampirique ὰ l’exact opposé de Chasseuse de la nuit. Quand les aventures de Cat et Bones tournent en rond, sont de plus en plus décevantes au fil des tomes, Merit et ses compagnons reviennent dans chaque nouveau tome plus en forme que jamais. Ce cinquième tome est aussi, voir plus, réussi que son prédécesseur. Si les débuts de cette saga étaient un peu hésitants, je suis maintenant – et depuis un moment - complètement sous le charme.
La fin du tome 4 nous laissait sur la disparition de deux personnages clefs de l’histoire. Le schéma traditionnel
du récit était donc renversé. Du coup, le début du tome 5 donne l’impression d’un renouveau, d’une renaissance, comme s’il s’agissait du premier tome d’un nouveau cycle. Merit se trouve un nouveau partenaire, intègre une nouvelle organisation, lutte contre une nouvelle sorte d’ennemi,… Ce dernier point m’a d’ailleurs laissée perplexe. J’ai trouvé que le choix du « méchant » de l’histoire était à la fois (très) original et peu judicieux. La situation n’étant pas vraiment réglée ὰ la fin du tome 5, je ne vois pas très bien comment l’auteur va se dépatouiller pour arranger le problème dans le prochain tome.
L’absence d’Ethan permet ὰ Merit de resserrer des liens avec d’autres vampires qui n’étaient jusque lὰ que des ébauches. Elle devient notamment amie avec Lindsay avec qui elle passe beaucoup de temps dans ce tome à parler garçons, regarder des films et ὰ manger des cochonneries. Il y a également Jonah, qui devient son nouveau partenaire, et plus… Il lui apporte une sorte de réconfort, une protection contre tous les malheurs qui s’accumulent. L’entourage de Merit s’agrandit et je trouve que c’est une bonne chose, dans le sens oῡ cela offre de plus grandes perspectives d’aventures pour les prochains tomes !
Et puis forcément, je suis contente qu’Ethan n’est pas complètement disparu. Il fait quelques brèves apparitions tout au long du roman avant de faire son grand retour à la fin. Mais ce retour restera-t-il sans conséquences ? J’en doute… et j’ai hâte de lire ca !
En bref, je ne peux que vous recommander de lire ce tome. Et si vous n’avez pas encore commencé cette série, jetez vous dessus !
Cette grande encyclopédie du merveilleux est destinée à 'tout ceux qui, quel que soit leur âge, ont été nourris par la lecture ou la vision au cinéma du Seigneur des Anneaux, de Harry Potter, et de Dracula'. Avec une accroche comme celle-ci, difficile de ne pas se plonger plus amplement dans cette lecture. J'ai littéralement été enchantée par cet ouvrage, écrit par un passionné pour les passionnés, instructif, complet et bien illustré.
L'ouvrage débute sur une définition du merveilleux, un genre qui tient pour acquit l'existence de la magie, qui constitue la base de sa trame
narrative. Avec le développement de la pensée rationnelle occidentale au fil du temps, ce qui était considéré comme authentique au Moyen Age est finalement passé dans une tradition de légende et de folklore.
Dans une première partie, on suit une description de chaque créatures merveilleuses, spatialement catégorisées (peuples de l'air, de la forêt, de l'eau, de la terre, des collines, ...).
Dans la seconde partie, l'auteur nous offre un bestiaire du reste des créatures merveilleuses pas encore présentées. Je n'ai pas bien compris de quelle façon il a choisi de les classer, j'avais l'impression d'un fourre-tout de toutes celles qu'ils n'avaient pas réussi à caser avant. Vu que les créatures citées ont été particulièrement utilisées dans la littérature et le cinéma contemporain, j'ai regretté que l'auteur ne fasse pas de références plus nombreuses à la culture récente. J'aurais aimé un comparatif entre les différentes façons dont elles sont exploitées par l'imaginaire de chacun.
En bref, même si j'aurai aimé plus de références à la littérature et aux films contemporains, cette encyclopédie est une vraie réussite. A la fin de ma lecture, j'étais plus convaincue que jamais que le merveilleux est 'une indispensable nourriture de l'âme'!
- Un nouvel épisode de cette magnifique série tout aussi bon que les précédents.
- Suspens, action, mystère tout du long.
- Une intrigue policière complexe, des amitiés qui se font et se défont, une fin haletante doublée d'un horrible cliffhanger.
J'ai envie de dire: c'est pareil pour tous les tomes !
Mais ça ne m'empêche pas de le redire puisque chaque nouveau livre nous entraîne encore plus profondément dans cette série policière et nous rend accro.
J'ai eu un peu peur avant de débuter ma lecture. A la fin du tome 3, un personnage important disparaissait (tout à fait
inattendu au passage). Comme je l'appréciais énormément, je craignais que son absence se fasse ressentir dans l'épisode 4. Les auteurs sont cependant parvenus à la maintenir au cœur du récit, sans qu'elle ne soit présente physiquement. De bout en bout, il n'est question que d'elle, on en apprend beaucoup au sujet de son passé (enfin c'est ce qu'on est sensé croire), et je l'aime encore plus. Franchement, chapeau les auteurs pour réussir un coup de maître comme celui là.
Beaucoup de suspens, beaucoup de découvertes, beaucoup de mystères. Je pourrai ajouter encore beaucoup de 'beaucoup' à cette série. Mais le principal , c'est que 'beaucoup' n'est pas assez pour décrire à quel point je l'aime ! Difficile dans dire plus sans dévoiler quoi que ce soit. La clef pour apprécier cette série, c'est de rester dans l'ignorance, de se laisser surprendre par les évènements tout simplement!
Oedipe roi débute sur une scène de chaos: les habitants de la ville de Thèbes souffrent d'une épidémie de la peste et les champs sont secs. Les Thébains font appel à leur roi Oedipe pour mettre un terme à cette situation. Ce dernier demande l'intervention d'un devin pour déterminer la cause du mal qui les ronge. Il va finir par découvrir que les dieux le punissent lui, pour avoir tuer son père, Laïos, et avoir épousé sa mère, Jocaste. Le parricide et l'inceste sont considérés comme des crimes abjectes par la culture grecque, d'autant plus qu'Oedipe se trouve être par la même
non seulement le père de ses quatre enfants, mais aussi leur frère. Il est donc condamné à l'exil.
J'ai mis en tout et pour tout 40 minutes pour le lire. Certainement parce que je connaissais déjà l'histoire, ma lecture a été très rapide. La pièce est assez courte mais comme le style est assez ancien, on aurait pu penser que ça mettrait plus de temps à lire.
C'est une pièce maîtresse de la tragédie grecque. L'essentiel est dans connaitre son contenu. La lire ne m'a rien appris de plus que ce que je ne savais déjà. Mais au moins, on peut en parler en toute connaissance de cause, sans risquer de faire un amalgame avec une réécriture qui aurait mélanger cette histoire avec d'autres pièces se référant à Oedipe.
> Une bonne lecture pour les féru d'Antiquité, mais qui ne m'a personnellement rien appris de neuf!
J'avais déjà lu l'Antigone de Jean Anouilh et l'Antigone d'Henry Bauchau, ainsi qu'Antigone 256 de Jacques Cassabois. Trois réécritures mais jamais l'œuvre original ? On fait tous des erreurs dans la vie ...
A la fin d'Oedipe roi, le roi Oedipe était contraint de s'exiler. Créon, son beau-frère, prend la tête de Thèbes. Pendant ce temps-là, les deux fils d'Oedipe, Etéocle et Polynice se battent pour devenir le nouveau roi. Ils finissent par s'entre-tuer. Etéocle reçoit de dignes funérailles alors que Polynice est laissé à même le sol,
à la merci des rapaces affamés. Créon interdit à quiconque dans la cité de rendre les hommages qui lui sont du sous peine de mort.
Antigone débute sur la jeune femme, sœur des deux frères morts, priant Ismène, son autre sœur, de l'aider à enterrer leur frère pour qu'il puisse rejoindre le pays des morts. Ismène refusant, Antigone est contrainte de braver l'ordre de Créon seule. Alors qu'elle procède à l'ensevelissement du corps de Polynice, elle est découverte. Créon la condamne à mort. Le fils de Créon, Hémon qui était fiancé à la jeune femme, ne peut supporter cette perte et se suicide. Eurydice, mère d'Hémon, apprenant le décès de son fils, met également fin à ses jours.
J'ai apprécié les informations que nous révèle cette pièce sur le statut des femmes dans l'Antiquité. Une femme n'existait pas en tant que personne légale. Elle existait mais uniquement à travers son représentant masculin. Par exemple, avant son mariage, elle était sous la responsabilité de son père (Antigone sous la charge tutélaire d'Oedipe). Si celui-ci venait à mourir, la garde passe au plus proche membre masculin de la famille, soit ici Créon. Mais comme Antigone est fiancée à son cousin Hémon, elle est censée être partagée entre Créon et Hémon. Ce tuteur est supposé la représenter légalement en cas de procès et défendre ses intérêts, mais on se rend bien compte dans cette pièce qu'il y avait des abus de la part des tuteurs et que les femmes n'étaient en fait jamais vraiment protégées.
Créon est le personnage qui m'a le plus marquée. Encore plus même qu'Antigone. C'est un personnage orgueilleux, hypocrite et avide de pouvoir. On déteste le détester tant il est cruel. Il était déjà en parti responsable de la chute d'Oedipe. Dans cette pièce, il devient aussi le meurtrier indirect d'Antigone, de sa femme Eurydice, et de son fils Hémon. Il fait genre 'je veux aider à sauver Thèbes et ses habitants en démasquant les responsables de leurs malheurs', alors qu'en fait sa seule motivation est la quête du pouvoir. Il prétend placer l'intérêt de l'Etat avant ses propres devoirs. Au moment du "procès" d'Antigone, il prétend faire ce qui est mieux pour la ville, agir en tant que roi plutôt qu'en tant que gardien de la jeune fille, ce qui l'obligerait à prendre sa défense.
Notes et avis 1 à 10 sur un total de 17
Bon mais trop long
Pour être apprécié, Broken nécessite une concentration et une attention que je n'ai pas forcément su lui accorder. Loin d'être un livre "simple", il est (trop?) massif tant au niveau de la longueur que de la densité du contenu. On est tellement baladé entre rancœurs, dissimulations et mensonges que ça perd en réalisme. Non seulement je n'étais pas vraiment concentrée mais en plus l'auteur s'est un peu trop emballée dans son histoire ce qui fait que j'ai un avis final mitigé.
Néanmoins, j'ai apprécié de rencontrer des personnages échappant aux clichés qui caractérisent le flic véreux, la femme-flic qui se prend pour un mec pour s'imposer, et l'agent super intelligent. C'est vrai qu'on retrouve ces types de personnage incontournables dans le roman policier, mais ils ont un caractère propre à eux-mêmes. Je les ais trouvés intéressants dans le sens où on explore vraiment leur psychologie et leur passé. L'auteur aurait pu raccourcir certains passages de rétrospections intérieures pas toujours utiles à l'enquête mais c'est quand même l'aspect que j'ai préféré.
En bref, j'aurai sûrement adoré ce roman si j'avais été d'avantage concentrée dessus. Il n'empêche que c'est trop long et que je n'ai pas réussi à rentrer dedans alors que tous les éléments été là pour en faire un très bon thriller! Je suis quand même curieuse de lire d'autres romans de cette série qui sont, paraît-il, bien meilleurs.