En cours de chargement...
Décidément, nos auteurs français ont du talent à revendre et ce n'est certainement pas Ivan Zinberg qui me fera changer d'avis. A peine avais-je ouvert son livre que je me suis retrouvé happé, embarqué, aspiré dans une enquête policière très prenante. Un polar qui se rapproche plus d'un rythme nordique ( Adler Olsen ) que d'un rythme français ( Chatham, Cédric ou Thilliez ). Pendant près de 500 pages, Ivan m'a totalement captivé et je me suis demandé comment allait se terminer cette histoire de dingue.
Résumé : Seattle. Sur le campus d'une université, un petit génie de
l'informatique assiste au meurtre d'un éminent chercheur en génétique. Sans se dévoiler, il choisit d'orienter les autorités dans leurs investigations, usant des moyens de communications les plus sophistiqués.
A plusieurs centaines de kilomètres, la police de Portland est appelée en renfort après la découverte d'un corps à moitié brûlé, au coeur d'une immense forêt. Le légiste est formel : si:le cadavre pourrit sous terre depuis des années, la crémation, elle, à quelques heures à peine. Seul le tueur pouvait savoir qu'il était enterré là.
Pourquoi revenir sur les lieux du crime?
Pourquoi exhumer un cadavre si bien caché ?
Pour le lieutenant Paul Lorenzo et ses hommes commence une enquête terrifiante, la traque d'un tueur insaisissable, capable d'endosser de multiples identités.
Voilà en quelques lignes la trame de cet excellent thriller totalement vidé de scènes trash inutiles, ce qui aurait je pense nuit à la qualité de l'écrit et qui n'aurait absolument rien apporté au bon déroulement de l'intrigue. Ivan Zinberg nous sert une histoire pleine de suspense que n'aurait sûrement pas boudé le maitre absolu du suspense: Sir Alfred Hitchcock. Un livre qui comporte plusieurs tiroirs que l'on ouvre un par un en pensant que cette fois c'est la bonne solution et VLAN!!! On se plante car l'auteur a pensé à tout afin de nous détourner de la vrai solution. Prenant, mystérieux et totalement diabolique. La plume de l'auteur est d'une grande qualité. Son intrique est extrêmement bien calibrée, totalement crédible, aucune faille dans cette intrigue.
Ivan Zinberg est un auteur sur lequel il va falloir compter car il gagne à être connu. Un auteur très prometteur. Je suis déjà conquis et j'attends son prochain opus avec une grande impatience. Merci beaucoup MR Zinberg de m'avoir procuré autant de plaisir livresque et j'en redemande encore.
Jack Vance nous invite, avec "Méchant garçon", à regarder la réalisation perverse des fantasmes les plus basiques d'un adolescent sans morale. L'auteur explique le cheminement des pensées malsaines de Ronald (en même temps, ça ne vole pas très haut) pour nous donner les clés de son mode de fonctionnement, avec pas mal de complaisance, et fait jouer l'empathie du lecteur, si bien qu'il arrive, parfois, que le lecteur se demande s'il souhaite que Ronald se fasse prendre ou passe inaperçu !
J'ai été un peu sceptique au départ, avec l'impunité dont jouissait cet anti-héros boutonneux,
puis mon intérêt s'est accru au moment de l'arrivée des nouveaux locataires, et le passage de l'écriture des pensées de Ronald à celles des filles de la familles. Il y a bien quelques incohérences, ou un manque (flagrant) de réalisme, mais rien qui ne gâche la lecture. Enfin, j'ai adoré la fin, que j'ai trouvée très amusante et libératrice des tensions accumulées par les pages précédentes.
Méchant garçon, c'est un essai réussi de Vance (auteur fantastique) dans le monde du suspens au travers d’un personnage pas très intelligent mais très malsain, et propose un moment de lecture plein de plaisantes tensions.
4è enquête du commissaire Sjöberg et de son équipe. Assassinat d'un homme bien sous tous les rapports, du moins en apparence. L'enquête démarre de façon traditionnelle, interrogatoire de la famille et des suspects.
Puis les éléments se multiplient, comme souvent l'enquête accouche d'une autre enquête, la disparition 8 ans auparavant d'une petite orpheline russe qui passait ses vacances en Suède dans l'une des familles des suspects.
Dès lors, les pistes d'investigation se multiplient, ce qui nécessite une attention soutenue dans la lecture. D'autant plus que l'équipe compte
quelques membres en plus par rapport aux livres précédents et que j'ai noté à 2 reprises des inversions de nom entre Erlandsson (la victime) et Andersson (nouveau membre de l'équipe du commissaire Sjöberg).
J'ai accroché moyennement, peut-être à cause de la résolution de l'histoire qui n'est pas à la hauteur de la trame mise en place.
Le commissaire Sjöberg m'a semblé avoir une position moins centrale par rapport à l'ensemble de ses subordonnés.
Au début du livre, un plan du quartier où l'action se déroule, cela ne m'a pas semblé utile (à moins de bien manier les noms de rues suédoises...).
Tout ceci ne m'empêchera pas d'acheter le nouvel opus, Dissonances.
A noter que comme pour chacune des histoires, se déroule en parallèle l'investigation par rapport au viol de Petra, ce qui veut dire qu'un lecteur qui n'aurait pas lu les livres précédents se trouverait un peu décontenancé à certains moments.
J'ai voulus changé d'auteur après Karine Giebel, et là le coup de foudre!!
Mo m'a plongé dans son univers, c'est le genre d'ambiance que j'ai toujours désiré lire et vivre à travers un livre, entre gore, stresse et ambiance tendue je trouve que même Mr King ne m'a pas procuré ce grand frisson . C'est mieux qu'un film puis les personnages sont attachant enfaite ce livre est un peu la suite de SKIN (son précédent livre) où l'on retrouve notre policier préféré
Dès les premières pages, vous découvrez l'univers de Mo Hayder. Noir, puissant dans la description et la narration. Ne soyez pas outrée par l'écrit ou alors abandonnez tout de suite. Mo Hayder ne vous ménage pas. Ses personnages (policiers, tueurs, victimes) sont tous à fleur de peau. Les plus fragiles ne sont pas ceux qu'on croit. Les tueurs sont inclassables, tellement la puissance de leurs actes est impressionnante. La résolution des crimes n'est pas rose. On devient vite fan de cette auteure. Laissez la lumière lorsque vous lirez Birdman.
Chaque fois que je constate un nouvel auteur suédois, je m'y arrête. Ici, bonne pioche. Ce roman est du même tonneau que le meilleur Mankell. Les personnages sont crédibles et attachants. L'histoire bien menée et la fin étonnante. Bref, si vous avez apprécié les autres grands Suédois que sont Mankell, Larsson ou encore Edwardsson, foncez, Gerhardsen est pour vous.
Comme j'ai écrit pour le premier opus La Maison en Pain d'Epices, le meilleur est à venir avec Hanna était seule à la Maison.
Si pour son premier roman, Carin Gerhardsen nous proposait un scénario assez simpliste, là c'est tout le contraire. Le scénario est remarquablement bien fignolé, on a 3 histoires qui semblent bien distinctes, puis on comprend le lien avec 2 d'entre elles mais pas la peine d'essayer de comprendre où tout cela doit nous amener, c'est à dire à la résolution des 3 affaires qui n'en font qu'une.
On en arrive à s'agacer de voir comment évolue le huis clos vécu
par Hanna mais ce n'est que parce que Carin Gerhardsen fait bien son job en nous faisant souffrir pour elle au fil des pages.
Ne reste plus qu'à commander le 3è roman, La Comptine des Coupables car on devient aussi accro à l'équipe du Commissaire Sjöberg qui en parallèle connait bien des problèmes persos.
Une jeune femme d'origine philippine est retrouvée égorgée avec ses deux enfants dans un appartement luxueux de Stockholm. Simple femme de ménage, ce ne sont pas ses faibles revenus qui lui ont permis de louer ce logement. Et ce n'est pas non plus son ex-mari, un dépressif chronique. Alors, peut-être le mystérieux Erik dont l'équipe d'Hammarby cherche en vain la trace?
Mais où est passé Einar, le collègue renfermé qui se chargeait des recherches les plus minutieuses? Conny s'inquiète.
L'auteur a pris ses marques et devient de plus en plus à l'aise dans ce troisième
volume. Différentes enquêtes s'imbriquent les unes dans les autres. Des passages en italiques permettent des retours dans le passé. Ils nous font pénétrer dans les souvenirs d'un homme retenu prisonnier dans un hangar.
Qui l'a enlevé? Sortira-t-il de l'horreur de sa condition?
Conny Sjöberg lui aussi part à la recherche de tout un pan de son passé qu'on lui a occulté. Va-t-il parvenir à surmonter un affreux traumatisme d'enfance qui le plonge dans des rêves toujours plus angoissants?
J'ai adoré ce troisième épisode et j'attends la suite avec impatience!
Mon séjour dans la Chambre 507 est une déception. On ne voit pas trop où l'auteur veut en venir. Le récit manque de rythme et se traîne jusqu'à une fin qui rattrape un peu le coup (même si, toutefois, on a l'impression que l'auteur ne sait pas comment le conclure)
Les personnages, pourtant typés, ne donnent pas envie qu'on s'y attache.
Le récit balaie trop de thèmes et aurait du se concentrer sur l'un ou l'autre.
Et en plus, l'auteur nous laisse avec des questions non élucidées et des incohérences dans le récit.
Mais aussi trop d' onomatopées encore ce qui est vraiment dommage.
à lire absolument
C'est un excellent livre. J'ai eu un peu de mal, au début, à entrer dans cette histoire.
Mais une fois plongée dans la ville de Tokyo actuelle et la Chine en 1937, impossible de lâcher les personnages abimés par la vie et l'histoire.
C'est un livre bien écrit, bien construit, une intrigue prenante qui ne déçoit pas. Combien de fois sommes-nous tenus en haleine tout au long d'un roman pour finir par être désenchantés ?
Il y a des livres qui laissent longtemps des marques dans le coeur du lecteur : pour ma part, Tokyo en fait partie.