Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le neuvième volume des œuvres complètes de Slawomir Mrozek présente les deux romans de l'écrivain, pour le moment unique dans sa carrière littéraire....
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Livré chez vous entre le 27 septembre et le 1 octobre
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Résumé
Le neuvième volume des œuvres complètes de Slawomir Mrozek présente les deux romans de l'écrivain, pour le moment unique dans sa carrière littéraire. Depuis le début des années soixante Mrozek s'est consacré entièrement au théâtre et à la nouvelle, délaissant les formes narratives plus longues. La vie de village de " L'été est court " (1955), les querelles entre le curé et le paysan le plus riche du hameau ne sont pas sans rappeler des scènes à la Don Camillo. La réalité polonaise des années cinquante s'y trouve parodiée à travers un mélange drolatique de conservatisme, de lieux communs nationaux, de prétendu progrès social, le tout déformé par la langue de bois et par l'idéologie du socialisme réel. Dans le second roman, " Toujours vers le sud " (1961), un anthropoïde sympathique et érudit - affublé, sûrement pas par hasard, du nom de Godot - traverse la Pologne en compagnie de trois adolescents. En caricaturant le roman d'aventures pour la jeunesse et en y ajoutant des dessins de sa main, Mrozek compose un semblant de bande dessinée, donnant ainsi une version rustre et mal dégrossie du genre " occidental " très à la mode mais inaccessible dans la Pologne de ces années-là. Si la forme pervertit d'une façon amusante le modèle, le récit lui-même n'hésite pas à ridiculiser la pseudo-industrialisation du pays, les snobismes littéraires et les provincialismes mesquins, les petits rêves du grand monde et de l'évasion. Voilà de l'excellent Mrozek, celui des débuts de sa carrière, intelligent, drôle et cinglant, comme d'habitude. Il divertit et fait toujours autant rire, sans jamais grossir le trait ni verser dans la caricature facile.