Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
L'ATOMISME AUX XVIIEME ET XVIIIEME SIECLES. - Journées d'études organisée le dimanche 26 octobre 1997, à la Sorbonne par le Centre d'Histoire des Systèmes de Pensée Moderne
Si l'atomisme ne mène pas nécessairement au matérialisme, il y incline indiscutablement puisqu'il place au cœur du débat philosophique une réflexion...
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Si l'atomisme ne mène pas nécessairement au matérialisme, il y incline indiscutablement puisqu'il place au cœur du débat philosophique une réflexion sur la structure de la matière. Quant à l'histoire des sciences, elle gagne incontestablement à revenir toujours davantage de cette thèse fort sommaire et paradoxale qui passa longtemps pour un dogme, - thèse selon laquelle la physique contemporaine ne devrait rien ou presque rien à ce que Bachelard appelait avec un certain dédain : la " métaphysique de la poussière ". Avant le XIXe siècle, cette idée que l'être est un et, tout à la fois, sporadique n'aurait guère produit, nous dit-on en effet, que des rêveries plus ou moins bien construites autour des thèmes de la pulvérulence et de la granulation progressive de toute chose.
Les auteurs des études ici réunies ont pris, au contraire, au sérieux cette intuition de l'essentielle discontinuité de tout ce qui apparaît laquelle, même dans les époques pré-scientifiques, n'a nullement été l'apanage des Grecs (on la trouve chez les Arabes comme en Inde). Ils se sont donc efforcés d'examiner en détail quel fut le statut précis qu'accordèrent aux concepts d'atome et de vide quelques-uns de ceux qui, au XVIIe et au XVIIIe siècles, ont adopté ou critiqué l'hypothèse des atomes : Pascal, Descartes, Leibniz, Gassendi, l'auteur anonyme du Theophrastus redivivus, Galilée, Boyle, Newton, Diderot et Hume.
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