L'ATOMISME AUX XVIIEME ET XVIIIEME SIECLES.. Journées d'études organisée le dimanche 26 octobre 1997, à la Sorbonne par le Centre d'Histoire des Systèmes de Pensée Moderne

Par : Jean Salem, Collectif, André Tosel

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  • Nombre de pages186
  • FormatMulti-format
  • ISBN979-10-351-0274-6
  • EAN9791035102746
  • Date de parution23/01/2019
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurEditions de la Sorbonne

Résumé

Si l'atomisme ne mène pas nécessairement au matérialisme, il y incline indiscutablement puisqu'il place au cour du débat philosophique une réflexion sur la structure de la matière. Quant à l'histoire des sciences, elle gagne incontestablement à revenir toujours davantage de cette thèse fort sommaire et paradoxale qui passa longtemps pour un dogme, - thèse selon laquelle la physique contemporaine ne devrait rien ou presque rien à ce que Bachelard appelait avec un certain dédain : la « métaphysique de la poussière ».
Avant le XIXe siècle, cette idée que l'être est un et, tout à la fois, sporadique n'aurait guère produit, nous dit-on en effet, que des rêveries plus ou moins bien construites autour des thèmes de la pulvérulence et de la granulation progressive de toute chose. Les auteurs des études ici réunies ont pris, au contraire, au sérieux cette intuition de l'essentielle discontinuité de tout ce qui apparaît - laquelle, même dans les époques pré-scientifiques, n'a nullement été l'apanage des Grecs (on la trouve chez les Arabes comme en Inde).
Ils se sont donc efforcés d'examiner en détail quel fut le statut précis qu'accordèrent aux concepts d'atome et de vide quelques-uns de ceux qui, au XVIIe et au XVIIIe siècles, ont adopté ou critiqué l'hypothèse des atomes : Pascal, Descartes, Leibniz, Gassendi, l'auteur anonyme du Theophrastus redivivus, Galilée, Boyle, Newton, Diderot et Hume.
Si l'atomisme ne mène pas nécessairement au matérialisme, il y incline indiscutablement puisqu'il place au cour du débat philosophique une réflexion sur la structure de la matière. Quant à l'histoire des sciences, elle gagne incontestablement à revenir toujours davantage de cette thèse fort sommaire et paradoxale qui passa longtemps pour un dogme, - thèse selon laquelle la physique contemporaine ne devrait rien ou presque rien à ce que Bachelard appelait avec un certain dédain : la « métaphysique de la poussière ».
Avant le XIXe siècle, cette idée que l'être est un et, tout à la fois, sporadique n'aurait guère produit, nous dit-on en effet, que des rêveries plus ou moins bien construites autour des thèmes de la pulvérulence et de la granulation progressive de toute chose. Les auteurs des études ici réunies ont pris, au contraire, au sérieux cette intuition de l'essentielle discontinuité de tout ce qui apparaît - laquelle, même dans les époques pré-scientifiques, n'a nullement été l'apanage des Grecs (on la trouve chez les Arabes comme en Inde).
Ils se sont donc efforcés d'examiner en détail quel fut le statut précis qu'accordèrent aux concepts d'atome et de vide quelques-uns de ceux qui, au XVIIe et au XVIIIe siècles, ont adopté ou critiqué l'hypothèse des atomes : Pascal, Descartes, Leibniz, Gassendi, l'auteur anonyme du Theophrastus redivivus, Galilée, Boyle, Newton, Diderot et Hume.
Figures de Sieyès
Vincent Denis, Jean Salem, Pierre-Yves Quiviger
22,00 €