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Pour certains, La vie obstinée est bien le chef-d'oeuvre de Wallace Stegner : dans un climat proche de celui que connaissent déjà les lecteurs de Vue cavalière... Où l'on retrouve Joe Allston et sa femme, mais quelques années plus tôt, presque jeunes encore... installés dans leur maison en pleine nature; non loin de San Francisco. Ils sont venus là finir calmement leur vie (enfin, pas si calmement que ça), et constatent bientôt que le vieil Ouest n'est plus qu'un rêve...
et que les rêves eux-mêmes finissent par mourir.
Apprendre l'optimisme
Déchirant, ce roman est porté par une plume complexe, lyrique même, qui ne rend le narrateur que plus vivant encore. Ce retraité bourru d'un pessimisme notoire se souvient de sa rencontre avec Marian, une jeune femme pétillante, soleil contrant la noirceur opiniâtre du vieil homme. Il relate ainsi pendant trois cents pages ces mois passés en sa compagnie, cette paternité retrouvée dans un éden californien où menace le serpent (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/05/06/la-vie-obstinee-wallace-stegner/)