Poèmes mystiques

Note moyenne 
Hussein Mansour Al-Hallâj - Poèmes mystiques.
Fulgurante figue de la mystique en Islam, Hussein Mansour al-Hallâj appartient à cette rare pléiade de poètes pour qui la poésie fait un avec la... Lire la suite
9,80 € Neuf
Actuellement indisponible

Résumé

Fulgurante figue de la mystique en Islam, Hussein Mansour al-Hallâj appartient à cette rare pléiade de poètes pour qui la poésie fait un avec la pensée. Cela ne saurait se produire que si la poésie est sublime et la pensée profonde. Cependant, puisque Hallâj est avant tout un mystique, un des plus grands de tous les temps, l'unité de la pensée et de la poésie chez lui trouve sa justification dans une expérience de la totalité qui sert à exprimer une relation unique à l'Unique.
Expérience non mutilée, non mutilante, où l'âme coexiste avec le corps, la raison avec ce qui la nie, la finitude de la mort avec l'horizon de la résurrection, et où le cœur et l'imagination, portés par cette force transfiguratrice qu'est l'amour, deviennent des moyens de connaissance, des sens véritables. La poésie est inséparable de la vie, une vie tout entière tournée vers l'Unique, Lequel unifie mais dans le déchirement, fait accéder au vrai mais dans la contradiction, permet de Le retrouver et de se retrouver mais dans le dépassement de tout.
La poésie, chez Hallâj, est la forme suprême que, provisoirement, juste avant le silence ultime, la pensée prend quand elle doit se dépasser dans l'indépassable.

Caractéristiques

  • Date de parution
    25/10/2006
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    2-7427-6504-2
  • EAN
    9782742765041
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    87 pages
  • Poids
    0.095 Kg
  • Dimensions
    13,0 cm × 19,5 cm × 1,0 cm

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

À propos de l'auteur

Biographie de Hussein Mansour Al-Hallâj

D'origine persane, Hussein Mansour al-Hallâj est né en 857. Après avoir longtemps vécu auprès des maîtres soufis, il rompt avec eux et prêcha sa propre doctrine mystique, suscitant l'hostilité des autorités politiques, mais aussi des théologiens, et même des soufis. Il fut condamné à mort en 922, affreusement torturé, crucifié, décapité et brûlé. Il aurait auparavant déclaré "Anâ al-Haqq", " Je suis la Vérité créatrice ".
Cette parole célèbre, objet d'innombrables commentaires, fut considérée comme un blasphème, bien que de grands mystiques (dont Rûmî) n'y aient vu qu'une preuve d'humilité (Hallâj n'étant rien, Dieu seul demeure).

Du même auteur

Vous aimerez aussi

Derniers produits consultés