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Un vieux marquis appartenant au monde ancien et son fils Mario, beau comme un dieu et brave comme mille chevaliers, vivent dans un Berry déchiré par les guerres de religion. Nous sommes au XVIIe siècle et nous croisons Louis XIII, Richelieu et le prince de Condé. Aux côtés de ces figures illustres, il y a aussi Laurence la huguenote et la troublante Pilar la bohémienne. Laquelle de ces deux femmes parviendra à ravir le cour de Mario ?
George Sand (1804-1876) a écrit des romans, des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre, une autobiographie, des critiques littéraires, des textes politiques.
Faisant scandale par sa vie amoureuse agitée et par ses tenues vestimentaires, elle adopte un pseudonyme masculin dès 1829. Les beaux messieurs de Bois-Doré est paru en feuilleton en 1857 dans Le Progrès illustré.
Un roman d’aventure, de cape et d’épée, tout-à-fait honorable.
De George Sand, je n’avais lu que ses trois romans champêtres les plus connus. On retrouve ici la même naïveté : les gentils ont le cœur pur, et puis comme il faut bien quelques morts au cours de la bataille on choisit des personnages qu’on ne connaissait pas, ou peu… Classique !
C’est un peu long, encore une histoire où finalement il ne se passe pas tant de choses ; d’un autre côté, le fait de commencer le récit en se focalisant sur un personnage pour s’en éloigner au fur et à mesure que l’on découvre les vrais héros m’a paru original et inhabituel, c’est bien amené.
Et puis c’est léger en apparence mais l’auteur réussit à nous dépeindre une époque troublée. Dans notre esprit les guerres de religion se résument bien souvent à la nuit de la Saint-Barthélemy, alors que c’est une bonne partie du royaume (et même de l’Europe !) qui s’est déchirée. Avec le personnage de Mercedes on découvre aussi un autre événement historique, hélas à peine évoqué : l’expulsion des populations musulmanes après la Reconquista.