Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
En 1869, sont conviées à l'inauguration du canal de Suez, percé par Ferdinand de Lesseps, des délégations internationales comprenant altesses et...
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En 1869, sont conviées à l'inauguration du canal de Suez, percé par Ferdinand de Lesseps, des délégations internationales comprenant altesses et hautes figures des milieux scientifiques, littéraires et artistiques. Eugène Fromentin (1820-1876) est présent. Soucieux de clore la trilogie commencée avec Un été dans le Sahara (1856) et Une année dans le Sahel (1858), il rédige ses notes de voyage, destinées pourtant à rester inachevées. Elles seront d'abord publiées par Louis Gonse en 1881, puis par Jean-Marie Carré en 1935.
Plus que les tableaux de Fromentin inspirés par le séjour égyptien, souvent d'après les photographies prises sur place, les notes des carnets enregistrent la vision pure d'un peintre fou de couleurs, résolument indifférent à l'archéologie. Elles nous séduisent comme autant de tableaux rêvés, qu'elles suscitent aussi en chacun de nous.