Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Vers le centre ville, on avait déjà commencé à remplacer les immeubles détruits par des jardins pleins de promesses. Dans les allées de gravillons...
Lire la suite
16,90 €
Neuf
Définitivement indisponible
En librairie
Résumé
" Vers le centre ville, on avait déjà commencé à remplacer les immeubles détruits par des jardins pleins de promesses. Dans les allées de gravillons s'aventuraient quelques promeneurs distingués, qui tenaient en laisse, non, ce n'était pas possible, qui tenaient en laisse, non pas un chien, mais... à bien y regarder... un homme ou une femme... un homme ou une femme en harnais. Will, dont le cœur s'emballa, détourna les yeux, parce qu'il refusait de les croire. Il devait avoir la berlue ! Après s'être pincé, il éprouva le besoin de regarder à nouveau et dut se rendre à l'évidence. Il n'avait pas rêvé. Il n'était victime ni d'un mirage ni d'une hallucination. L'ampleur du décor éliminait l'hypothèse du tournage d'un film sado/maso, bien que ce fût une tendance à la mode quand il avait quitté la France. Non, Will voyait bel et bien des gens qui en promenaient d'autres en laisse. Il eut même le temps de remarquer un homme qui tirait sur le harnais d'une femme, pour ralentir son pas, puis l'attrapait par le collier pour rapprocher son visage et l'embrasser avec voracité. " Au retour d'un long séjour au cœur de l'Afrique, Will découvre que le pays est tombé entre les mains de Dexus, le plus humaniste des dictateurs. Fini les difficiles recherches d'emploi, l'âpreté de la concurrence et la cruauté du marché. Seuls dix pour cent des Français sont volontaires pour travailler et suffisent à faire tourner la machine économique ; les autres se contentent de rendre quelques services à autrui, en fonction des tests qu'ils ont subis. Le reste de leur temps est consacré aux loisirs et au plaisir. Car la société est devenue une grande mutuelle, destinée à satisfaire l'ensemble des besoins de chacun, y compris les désirs sexuels.