En cours de chargement...
Valérie c'est — à rebours — le type même du roman défini par Alain, un contrepoint à toutes les éducations sentimentales à venir : "ce qui fait le roman et ce qui le tient debout, c'est sans doute ce passage d'enfance à maturité, qui est comme l'histoire intime de tous nos sentiments et de toutes nos pensées". Gustave de Linar refuse de quitter le monde de sa jeunesse et de ses rêves ; il refuse le « passage » et le temps, enraciné en lui-même et rivé à son passé.
Jeu dangereux et tragique dont se devine l'inéluctable conclusion. Valérie qui parut en décembre 1803 et dont la réédition sera sans doute l'occasion d'une découverte, constitue un document indispensable pour la compréhension de la nouvelle sensibilité naissante au seuil du XIXe siècle.