Mourir, la belle affaire, mais vieillir…, chantait Jacques Brel. Eh oui ! Vieillir ! A soixante-dix ans, on ne se raconte plus d’histoires, les amis. Le regard que l’on porte sur sa vie passée est désormais d’une implacable lucidité et l’on sait très bien que ce qui nous attend encore ne sera pas une partie de plaisir. On le sait, mais sans toujours se l’avouer. Tel n’est pas le cas de René Guyon : ce journaliste retraité refuse de se mentir à lui-même et décide d’affronter l’inéluctable avec une sagesse résignée. C’est aussi l’occasion pour lui de revisiter son
existence mais sans la moindre complaisance. Avec beaucoup de talent, François Labbé nous propose d’accompagner René Guyon dans son périple intérieur tout au long de Une longue digestion. C’est écrit avec tact (ce qui n’empêche pas le propos d’être parfois d’un réalisme très cru), sensibilité, humour et surtout beaucoup d’émotion. Le récit est fort, poignant, parfois bouleversant. Mais il nous arrive de rire aussi : la longue description du « triomphe » littéraire de Guyon dans les médias constitue à cet égard un véritable morceau d’anthologie. Une longue digestion ? Sans doute, mais pour moi, ce fut surtout une lente dégustation. Et je vous invite à la partager.
Un roman au titre énigmatique mais qui vaut le détour
Mourir, la belle affaire, mais vieillir…, chantait Jacques Brel. Eh oui ! Vieillir ! A soixante-dix ans, on ne se raconte plus d’histoires, les amis. Le regard que l’on porte sur sa vie passée est désormais d’une implacable lucidité et l’on sait très bien que ce qui nous attend encore ne sera pas une partie de plaisir. On le sait, mais sans toujours se l’avouer. Tel n’est pas le cas de René Guyon : ce journaliste retraité refuse de se mentir à lui-même et décide d’affronter l’inéluctable avec une sagesse résignée. C’est aussi l’occasion pour lui de revisiter son existence mais sans la moindre complaisance. Avec beaucoup de talent, François Labbé nous propose d’accompagner René Guyon dans son périple intérieur tout au long de Une longue digestion. C’est écrit avec tact (ce qui n’empêche pas le propos d’être parfois d’un réalisme très cru), sensibilité, humour et surtout beaucoup d’émotion. Le récit est fort, poignant, parfois bouleversant. Mais il nous arrive de rire aussi : la longue description du « triomphe » littéraire de Guyon dans les médias constitue à cet égard un véritable morceau d’anthologie. Une longue digestion ? Sans doute, mais pour moi, ce fut surtout une lente dégustation. Et je vous invite à la partager.