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les noces de Figaro
Akira Mizubayashi est un japonais venu à la langue française à 19 ans, alors qu'il était encore un jeune étudiant gêné par les bavardages vides de sens qu'il entendait dans sa langue natale, pris par un sentiment d'étouffement dans son propre pays.
Son livre est une vibrante déclaration d'amour à notre langue, qu'il habite maintenant depuis près de quarante ans. L’auteur nous raconte son rapport au français, qu'il considère comme un véritable instrument de musique. Sa propre histoire nous révèle aussi tous les paradoxes du concept d'identité nationale : Akira Mizubayashi n'est
plus tout à fait japonais mais il demeurera à jamais étranger au français ; c'est dans ce double statut d’étranger, c'est dans cette son "étrangéité" qu'il puise tout son être et sa personnalité.
Ce faisant, l'auteur rend hommage aux personnes qui l'ont accompagné avec bienveillance dans cette langue venue d'ailleurs. La figure du père d'abord, centrale – il nomme même le français sa langue paternelle ; puis deux artistes célèbres qui lui ont véritablement permis sa renaissance française : Jean-Jacques Rousseau et Wolfang Amadeus Mozart ; puis encore, des professeurs d'université et des théoriciens connus ; et enfin, son épouse Michelle rencontrée à Montpellier lors de ses premières années d'études et sa fille Julia-Madoka – sans même oublier sa chienne Mélodie !
Ce récit autobiographique est tout bonnement passionnant et facile d'accès, mêlant anecdotes touchantes ou amusantes et réflexions stimulantes. La langue de Akira Mizubayashi résonne dans l'esprit du lecteur comme une langue musicale faite de rythme et de silence qui ne s'affranchit jamais de son "étrangéité" – étrangéité révélatrice par des formules employées ou par le ton général du livre, un peu précieux voire suranné. Loin de le desservir, cette prose particulière, lisse, douce et symphonique contribue grandement au charme de l'ouvrage.
Entre deux langues...
Akira Mizubayashi est un japonais venu à la langue française à 19 ans, alors qu'il était encore un jeune étudiant gêné par les bavardages vides de sens qu'il entendait dans sa langue natale, pris par un sentiment d'étouffement dans son propre pays.
Son livre est une vibrante déclaration d'amour à notre langue, qu'il habite maintenant depuis près de quarante ans. L’auteur nous raconte son rapport au français, qu'il considère comme un véritable instrument de musique. Sa propre histoire nous révèle aussi tous les paradoxes du concept d'identité nationale : Akira Mizubayashi n'est plus tout à fait japonais mais il demeurera à jamais étranger au français ; c'est dans ce double statut d’étranger, c'est dans cette son "étrangéité" qu'il puise tout son être et sa personnalité.
Ce faisant, l'auteur rend hommage aux personnes qui l'ont accompagné avec bienveillance dans cette langue venue d'ailleurs. La figure du père d'abord, centrale – il nomme même le français sa langue paternelle ; puis deux artistes célèbres qui lui ont véritablement permis sa renaissance française : Jean-Jacques Rousseau et Wolfang Amadeus Mozart ; puis encore, des professeurs d'université et des théoriciens connus ; et enfin, son épouse Michelle rencontrée à Montpellier lors de ses premières années d'études et sa fille Julia-Madoka – sans même oublier sa chienne Mélodie !
Ce récit autobiographique est tout bonnement passionnant et facile d'accès, mêlant anecdotes touchantes ou amusantes et réflexions stimulantes. La langue de Akira Mizubayashi résonne dans l'esprit du lecteur comme une langue musicale faite de rythme et de silence qui ne s'affranchit jamais de son "étrangéité" – étrangéité révélatrice par des formules employées ou par le ton général du livre, un peu précieux voire suranné. Loin de le desservir, cette prose particulière, lisse, douce et symphonique contribue grandement au charme de l'ouvrage.