Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Un homme et une femme s'aiment passionnément. Puis la femme se tait. Devant ce silence, l'homme met fin à ses jours. Mais " mourir n'est rien, encore...
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Un homme et une femme s'aiment passionnément. Puis la femme se tait. Devant ce silence, l'homme met fin à ses jours. Mais " mourir n'est rien, encore faut-il savoir si c'est véritablement et pour toujours ". A notre surprise et à la sienne, demeurent la mémoire de sa passion violente et brève, des réminiscences plus anciennes encore, une fièvre du corps et de l'esprit qui se trouve exaltée par le séjour dans la sorte d'au-delà où il survit : le Connecticut. Séjour étrange, peuplé d'âmes naïves et accueillantes de tribus indiennes depuis longtemps massacrées, elles aussi, pour un amour trop grand.
Un roman des passages, qui nous conduit à revisiter l'amour humain du point de vue du Connecticut. Un roman jubilatoire et érotique au cours duquel le personnage d'Iris se dévoile comme la lettre ou le chiffre d'une " chair du monde ".
Musique pour d'autres raisons du cœur, Un monde sans Iris renouvelle le genre du roman d'amour.
Jean Guerreschi a publié trois romans : Montée en première ligne
(1988, prix de l'Humour noir, prix de la Société des gens de lettres), Comme dans un berceau (1990) et Trio Gulliver (1995).