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Saint-Priest-la-Brume est niché dans un coin de la Creuse. Ce village "oublié du monde" va pourtant devenir le théâtre d'une course poursuite invraisemblable mettant en scène un scieur aux doigts coupés (Amédée), un fabricant de cercueils un peu naïf (Goguenard) et deux brutes ukrainiennes qui manient mieux les armes que le français. Tout cela à cause d'un tableau, le portrait d'une femme, qui est au coeur d'une escroquerie montée par les deux frères slaves et que Amédée et Goguenard ont involontairement récupéré.
Soixante-dix ans plus tôt (1940), dans ce même village embrumé, oublié du monde, certes, mais pas de l'occupant allemand, les habitants décident de se rebiffer. Un câble de communication allemand est coupé et des Juifs cachés – non sans éveiller les doutes d'un officier de la Wehrmacht quelque peu spécial – alors qu'une liste mortelle circule pour rafler cinq habitants, dont une mystérieuse jeune femme...
Ajoutons au milieu de ce joyeux capharnaüm un théâtre ambulant, un jeune mime passé maître dans l'art de la dissimulation, ou encore une vieille voisine qui retrouve en ce jeune homme celui qui était passé dans le village, avec sa malle à costumes et son petit chapiteau, un lundi de 1940... Avec sa douce folie et son imagination débordante, Max Férandon tisse dans Un lundi sans bruit une toile faite de calembours et de poésie.
Les personnages sont hauts en couleur et les histoires se croisent et s'entremêlent pour peindre un tableau burlesque.