"Et toi, le voyou, le voleur, le boxeur, au moment où dans ma nuit tu avais fait intrusion, j'étais enfin prêt à accepter les bassesses, les joies, les blessures nécessaires pour peindre le corps que tu m'offrais et son cri que j'aspirais à étaler à la grandeur de ma toile. L'amour avait déjà commis tous les crimes. un défi pour moi d'en imaginer de nouveaux. "
...
Le peintre Francis Bacon s'adresse à son amant George Dyer. Retour sur les errements d'une vie, de Paris à New-York aux bas-fonds fiévreux de la nuit, quelque pages d'une beaute féroce par la grâce et la puissance
d'une sacrée belle langue, celle de Larry Tremblay.
Scotchant d'intensité !!
C'est une quête artistique radicale bordurée des lambeaux de l'intime, d'une écriture sublime pour sonder les corps et la création. un texte viscéral, d'une beauté assourdissante.
Mais c'est aussi et surtout, le texte d'un amour fou, destructeur, de chair dilatée et d'un érotisme brulant, qui jaillit de l'intérieure, vous malaxe violemment de ses éclats sombres et vertigineux, de ses doutes et ses tourments avec la fureur des mouvements contrastés d'une vie, d'une œuvre qui transpire de toute part comme une brulure au bord du chaos.
Avec Larry Tremblay au scalpel, la poésie âpre et cru y oscille comme sur une plaie ouverte, dans l'épaisseur et les coulures d'une toile et le renvers d'une existence à l'humanité déchirée d'ombres et d'errances, de passions tumultueuses.
"Tableau de l'amour final" est un grand texte qui touche autant qu'il remue notre curiosité de lecteur.
C'est furieusement beau, sensible, cette écriture là, cette écriture du dedans qui s'accroche aux rives de l'intime et de la création, aux pulsions de l'existence avec ce souffle si sauvagement singulier.
TABLEAU DE L'AMOUR FINAL
"Et toi, le voyou, le voleur, le boxeur, au moment où dans ma nuit tu avais fait intrusion, j'étais enfin prêt à accepter les bassesses, les joies, les blessures nécessaires pour peindre le corps que tu m'offrais et son cri que j'aspirais à étaler à la grandeur de ma toile. L'amour avait déjà commis tous les crimes. un défi pour moi d'en imaginer de nouveaux. "
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Le peintre Francis Bacon s'adresse à son amant George Dyer. Retour sur les errements d'une vie, de Paris à New-York aux bas-fonds fiévreux de la nuit, quelque pages d'une beaute féroce par la grâce et la puissance d'une sacrée belle langue, celle de Larry Tremblay.
Scotchant d'intensité !!
C'est une quête artistique radicale bordurée des lambeaux de l'intime, d'une écriture sublime pour sonder les corps et la création. un texte viscéral, d'une beauté assourdissante.
Mais c'est aussi et surtout, le texte d'un amour fou, destructeur, de chair dilatée et d'un érotisme brulant, qui jaillit de l'intérieure, vous malaxe violemment de ses éclats sombres et vertigineux, de ses doutes et ses tourments avec la fureur des mouvements contrastés d'une vie, d'une œuvre qui transpire de toute part comme une brulure au bord du chaos.
Avec Larry Tremblay au scalpel, la poésie âpre et cru y oscille comme sur une plaie ouverte, dans l'épaisseur et les coulures d'une toile et le renvers d'une existence à l'humanité déchirée d'ombres et d'errances, de passions tumultueuses.
"Tableau de l'amour final" est un grand texte qui touche autant qu'il remue notre curiosité de lecteur.
C'est furieusement beau, sensible, cette écriture là, cette écriture du dedans qui s'accroche aux rives de l'intime et de la création, aux pulsions de l'existence avec ce souffle si sauvagement singulier.