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Avec le mythe de Babel en toile de fond, cet essai s'est fait en se faisant, par va-et-vient. Il joue avec [origine, les mots hébreux, les épisodes bibliques, les Lois de la Torah, la tradition, les Sépharades et les Ashkénazes. Il n'existe pas de mots dans le vocabulaire du Livre pour dire religion, foi ou dieu. La Torah n'est donc pas un ouvrage pieux et le judaïsme n'est pas une religion. Il s'agit d'un Code de conduite, d'un règlement du vivre ensemble.
Léon Ashkénazi, dit Manitou, définissait le judaïsme comme un ensemble de traditions reposant sur l'étude. Le Livre n'a pas été écrit pour être récité par cceur comme un crédo mais pour être étudié, analysé, commenté afin de faire progresser la pensée. Les Juifs sont les descendants des Hébreux qui ont su accueillir la Torah de Moise. En l'an 70 de notre ère, après la destruction du Temple par les Romains, ils se sont enfuis de la Palestine et se sont peu à peu dispersés sur toute la surface de la terre.
Deux grandes traditions sont issues de cette diaspora. Celle des Sépharades, les Juifs ayant trouvé refuge en Espagne et côtoyé la splendide culture arabe et celle des Ashkénazes, les Juifs ayant pris la direction de l'Allemagne. Ceux-ci ne se sont pas intégrés comme les Sépharades ont su le faire. Ils ont créé leur propre culture sans se laisser influencer par les cultures voisines et se sont même créé une langue à eux, pour eux, le yiddish.
Les deux traditions ont longtemps rivalisé. Les Ashkénazes ne reconnaissant comme vrais Juifs que ceux dont la langue maternelle était le yiddish.