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1912. Dans le désert d'Arabie, un enfant expérimente le monde aux limites des dangers. Pourchassé par des intégristes sanguinaires, il doit son salut à tin riche marchand qui est en réalité l'ennemi juré de Dieu, connu en islam sous le nom de Shaïtan. Son objectif ? Conquérir la Ville sainte pour mettre la main sur tout le pétrole d'Arabie, en même temps que sur un milliard de musulmans. Chargé d'informations ésotériques inédites sur l'islam, Shaïtan est le premier roman initiatique qui plonge le lecteur au coeur du grand pèlerinage de La Mecque.
Il anticipe notre actualité sur le terrorisme, et jette un éclairage nouveau sur les guerres au Moyen Orient. Associé à Shaïtan, l'enfant manipulé vit une liesse sauvage au milieu des tribus bédouines, des pèlerins pour La Mecque, des troupes ottomanes et des agents britanniques Parviendra-t'il à contrer les plans sataniques de son protecteur ? Pour cela, il lui faudrait comprendre le sens profond de la lettre arabe Shin, qui mène directement l'Homme à Dieu...
Je regrette d’avoir terminé ce grand roman
Je viens de finir la lecture de Shaïtan, et je me précipite pour inciter les gens à lire ce livre. Il a du sens. Il fait l’effet d’une thérapie. Quand on cesse de voir le mal autour de soi, et qu’on le cherche à l’intérieur de soi alors tout s’éclaire.
Le roman est complexe c’est certain, mais l’écriture est fluide. L’auteur ne se contente pas de narrer le parcours initiatique d'un enfant dans une région du monde inconnue de nous. Au-delà du romanesque, il offre une approche ésotérique et ethnologique qui met en avant le rôle fondamental joué par la construction intérieur d’un être. Armand Bernardi connaît son sujet et cet univers sur le bout des doigts. Sa narration est coule de source.