Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
En dépit de sa brièveté, le livre de Federico Zeri condense une véritable vue d'ensemble de la Renaissance italienne.
Deux courants, soutient-il,...
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En dépit de sa brièveté, le livre de Federico Zeri condense une véritable vue d'ensemble de la Renaissance italienne.
Deux courants, soutient-il, s'affrontent tout au long des XVe et XVIe siècles. Un style proprement "renaissant", né à Florence, illustré par des artistes tels que Alberti, Brunelleschi, Donatello, Verrochio et Léonard de Vinci, principalement préoccupés par la recherche de la perspective à trois dimensions et, face à cet essai de rigueur, une attitude mentale et culturelle différente que Zeri qualifie de Pseudo Renaissance. Les oeuvres de Philippo Lippi, de Botticelli peut-être, d'Uccello et de Gentile da Fabriano, témoignent de cette attitude et Sienne a été le grand foyer de l'art "pseudo-renaissant".
Federico Zeri est certainement à l'heure actuelle un des plus grands spécialistes de la Renaissance italienne. Connu pour son indépendance d'esprit, il représente une tendance esthétique qui voit dans le regard du connaisseur et sa capacité de discernement, l'instrument essentiel de l'appréciation de l'oeuvre d'art.
Seul un critique de l'envergure de Zeri pouvait ainsi se livrer à un exercice de philologie sur l'Art italien.