Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Il y a un art de déguiser les choses qui produit les grandes passions : on ouvre une partie de l'objet d'une ombre légère, qui en laisse entrevoir...
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Il y a un art de déguiser les choses qui produit les grandes passions : on ouvre une partie de l'objet d'une ombre légère, qui en laisse entrevoir assez pour nous prévenir en sa faveur, et qui en cache assez pour donner libre cours à l'imagination. Deux choses contribuent ici à accélérer le mouvement des esprits et à donner plus de vie à la passion ; la première c'est l'incertitude, compagne inséparable de l'obscurité, la seconde, l'effort de l'imagination, qui tend à compléter une idée qui n'est qu'ébauchée. David Hume
Publié pour la première fois en 1757, Réflexions sur les passions a d'abord a été écrit par David Hume pour introduire à la lecture de son maître ouvrage, le Traité de la nature humaine (1734). Mais c'est aussi un texte qui éclaire les grandes thèses de l'empirisme sur l'homme et la conscience, afin de les rendre accessibles à un public plus large que celui des seuls lettrés. Rédigé dans un style alerte, il combine harmonieusement l'anecdote avec l'analyse philosophique et dresse un tableau édifiant des passions humaines.