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Trois accords en boucle, un riff de guitare, un refrain… Something In The Night. Ils sont des
dizaines de milliers à avoir entendu cette chanson. Six d’entre eux en mourront. Quatre hommes et
deux femmes dont le seul lien est leur passion déraisonnable pour une star, Bruce Springsteen, le
Boss. Six fans traqués par la mort de concert en concert, de Madrid à Hambourg, à Londres, Paris
et Anvers.
Suicides ? Accidents ? Une loi des séries à laquelle Damien, gendarme passionné de musique, ne peut croire. Il entraîne malgré lui son frère, le commissaire Guillaume Le Guen, dans une enquête aux quatre coins de l’Europe qui ne cesse de les ramener au plus profond d’eux-mêmes. C’est leur monde qui menace de s’écrouler, vingt années de passion partagée. C’est leur vie qui est en jeu.
Après La Promesse du feu, Mikaël Ollivier entraîne son duo de flics dans une plongée inquiétante
dans le monde des fans.
Ce sont leurs propres démons que les frères Le Guen devront affronter
pour découvrir ce quelque chose qui se cache dans la nuit et sème la mort. Car comme il est dit
dans la chanson de Springsteen qui donne son titre au roman : « Rien n’est oublié ni pardonné ».
En musique on appelle ça un canard
Si le projet était ambitieux et alléchant (écrire en marge des concerts du "Boss" Bruce Springsteen), le résultat tombe comme un soufflé. Un peu de fesses fades, des caricatures de gendarme et de flic, et un style français trop scolaire où l'on retrouve les immanquables ersatz d'écrivaillons en pleine remise en cause de leur talent, comme une trahison du manque de confiance à l'écriture de ce roman.
Tout ceci aurait été pardonné si bien sûr le rendu des concerts aurait enchanté le lecteur. Mais une simple énumération des titres ne suffit pas à rendre la transcendance de la scène et de la salle en ébullition. Seuls les détails mécaniques hors-intrigue des fans nous sont donnés, noyant l'intrigue elle-même.