72 pages que je n’ai pas voulu lire d’une traite ou, plutôt, d’une nageoire. Pour essayer de percer le mystère du saut des baleines, Nicolas Cavaillès ne convoque pas moins que Nietzche, Glen Gould, Dostoïevski ! J’ai appris, de façon très ludique et drôle, beaucoup de choses sur les cétacés, … mes connaissances en ce domaine sont voisines de zéro. Dans tous les cas, notons-le bien, les bonds s’offrent comme l’image d’une quête angoissée de liberté ; j’aime la théorie de la liberté. Quelques questions « métaphysiques » comme celle des limites des océans «
Réclusion d’autant plus redoutable qu’elle est abstraite, ne se heurte-t-on pas constamment à l’impossibilité de se cogner contre quoi que ce soit ? » De temps à autre, j’ai côtoyé l’absurde comme l’explication de « la poussée d’Archimède exaspérée ». Un grand moment au pays de l’Absurdie.
Alors, pourquoi le saut des baleines ? Pour un grand moment de liberté, pour déglutir, pour séduire, chasser, s’amuser…. ? Toutes les théories se défendent. Mais chut, pourquoi tout analyser, rationaliser, expliquer. Laissons les baleines sauter pour leur plus grand plaisir et celui des privilégiés qui assistent à ces spectacles.
Nicolas Cavaillès qui dédie ce livre à Gennadi Gor, poète russe, utilise le nous et une écriture un brin surannée et quelque fois savante, toujours maîtrisée qui donne à cet essai un second degré très agréable, oui j’y ai vu du second degré.
Un livre surprenant, une lecture sautillante (c’est la moindre des choses puisqu’il y est question de sauts), brillante. Un très moment de lecture.
Déjà lu des éditions le Sonneur, dont j’aime la couverture sobre : « Comment lutter contre le terrorisme islamiste dans la position du missionnaire»et « Mousseline et ses doubles » de très bons moments de lecture.
Oui, pourquoi ?
72 pages que je n’ai pas voulu lire d’une traite ou, plutôt, d’une nageoire. Pour essayer de percer le mystère du saut des baleines, Nicolas Cavaillès ne convoque pas moins que Nietzche, Glen Gould, Dostoïevski ! J’ai appris, de façon très ludique et drôle, beaucoup de choses sur les cétacés, … mes connaissances en ce domaine sont voisines de zéro. Dans tous les cas, notons-le bien, les bonds s’offrent comme l’image d’une quête angoissée de liberté ; j’aime la théorie de la liberté. Quelques questions « métaphysiques » comme celle des limites des océans « Réclusion d’autant plus redoutable qu’elle est abstraite, ne se heurte-t-on pas constamment à l’impossibilité de se cogner contre quoi que ce soit ? » De temps à autre, j’ai côtoyé l’absurde comme l’explication de « la poussée d’Archimède exaspérée ». Un grand moment au pays de l’Absurdie.
Alors, pourquoi le saut des baleines ? Pour un grand moment de liberté, pour déglutir, pour séduire, chasser, s’amuser…. ? Toutes les théories se défendent. Mais chut, pourquoi tout analyser, rationaliser, expliquer. Laissons les baleines sauter pour leur plus grand plaisir et celui des privilégiés qui assistent à ces spectacles.
Nicolas Cavaillès qui dédie ce livre à Gennadi Gor, poète russe, utilise le nous et une écriture un brin surannée et quelque fois savante, toujours maîtrisée qui donne à cet essai un second degré très agréable, oui j’y ai vu du second degré.
Un livre surprenant, une lecture sautillante (c’est la moindre des choses puisqu’il y est question de sauts), brillante. Un très moment de lecture.
Déjà lu des éditions le Sonneur, dont j’aime la couverture sobre : « Comment lutter contre le terrorisme islamiste dans la position du missionnaire»et « Mousseline et ses doubles » de très bons moments de lecture.