"...Tant qu'il y aura ne serait-ce qu'une seule question restée sans réponse la terre continuera de tourner... Car la question c'est la vie."
Voici, quelques phrases issues de ce livre...
Si Bernard Pivot voulait que le lecteur se pose au moins une question, c'est pari gagné: est ce que ce livre est un roman ou une autobiographie ?
Puis, cette question semble ,au fur et à mesure de la lecture, sans grande importance.
Sa vie privée a servi sa vie professionnelle... Tous les sujets sont évoqués (l'amour, l'histoire, la politique, la religion...) et ont mis en évidence différentes
questions.
C'est avec une certaine envie que j'ai débuté ma lecture : l'espièglerie de Bernard Pivot, les jeudis critiques m'envoyant ce livre...
Mais, rapidement, la questionnite aigüe de cet homme m'a été assez indigeste. J'ai eu du mal à finir ce livre pour émettre un avis.
J'avais envi d'un peu de temps, d'espace, de silence pour réfléchir pour apprécier différentes questions.
Je comprends cette questionnite mais ce livre ne m'a pas donné envie d'émettre des questions de ces questions.
Ce livre, selon moi, aurait dû m'amener à réfléchir et à me poser des questions, au contraire, je suis restée réfractaire... Dommage...
Un interviewer obstiné
Adam, un interviewer comme il aime à se définir, est spécialiste des questions. Il ne vit, n'existe, ne progresse uniquement que s'il peut poser des questions. Cette jouissance de l'art de la questionnite permet ainsi à Adam de découvrir les secrets des gens de la vie publique ou privée mais parfois à ses dépens...