Je diviserai ce roman en deux parties. J'ai beaucoup aimé la première moitié, la description de cette famille un peu givrée mais fort sympathique, avec ces parents dont tout enfant rêve, à la fois aimants mais aussi toujours prêts à faire un bon mot et à plaisanter. La façon dont Joyce Carol Oates dessine les cinq portraits des membres de la famille est fort réussie et on les trouve attachants. Et vient le point culminant du roman, à la fois dans la tension et dans sa réussite, celui où Corinne découvre ce qui est arrivé à sa fille (nous lecteurs sommes au courant dès le début),
ne sait pas comment réagir, souffre pour son enfant, préférerais que ce soit une grippe. Et celle où elle l'annonce à Michael et la façon dont il réagit au début. C'est un moment émouvant et je pense qu'aucun parent ne peut rester insensible à cette partie du roman. Et le père pointe du doigt un dysfonctionnement intéressant de la justice quand la victime refuse de témoigner. Malheureusement, je trouve que le roman ne tient pas ses promesses jusqu'au bout et c'est peut-être juste que j'ai un problème avec les familles dysfonctionnelles. Mais je ne regrette pas d'avoir lu ce roman car je l'ai trouvé bien moins glauque que plusieurs des romans de l'auteure que j'avais lus précédemment et ceci malgré le thème. Je trouve juste qu'elle ne gère pas très bien les contre-coups du drame. Par contre, j'ai beaucoup aimé les pages sur la difficulté pour le plus jeune de se retrouver seul à la maison, après le départ des grands
Inégal
Je diviserai ce roman en deux parties. J'ai beaucoup aimé la première moitié, la description de cette famille un peu givrée mais fort sympathique, avec ces parents dont tout enfant rêve, à la fois aimants mais aussi toujours prêts à faire un bon mot et à plaisanter. La façon dont Joyce Carol Oates dessine les cinq portraits des membres de la famille est fort réussie et on les trouve attachants. Et vient le point culminant du roman, à la fois dans la tension et dans sa réussite, celui où Corinne découvre ce qui est arrivé à sa fille (nous lecteurs sommes au courant dès le début), ne sait pas comment réagir, souffre pour son enfant, préférerais que ce soit une grippe. Et celle où elle l'annonce à Michael et la façon dont il réagit au début. C'est un moment émouvant et je pense qu'aucun parent ne peut rester insensible à cette partie du roman. Et le père pointe du doigt un dysfonctionnement intéressant de la justice quand la victime refuse de témoigner. Malheureusement, je trouve que le roman ne tient pas ses promesses jusqu'au bout et c'est peut-être juste que j'ai un problème avec les familles dysfonctionnelles. Mais je ne regrette pas d'avoir lu ce roman car je l'ai trouvé bien moins glauque que plusieurs des romans de l'auteure que j'avais lus précédemment et ceci malgré le thème. Je trouve juste qu'elle ne gère pas très bien les contre-coups du drame. Par contre, j'ai beaucoup aimé les pages sur la difficulté pour le plus jeune de se retrouver seul à la maison, après le départ des grands