Mutations de la famille africaine. La parentalité au carrefour des modèles éducatifs

Par : Céline Kula-Kim

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  • Nombre de pages169
  • PrésentationBroché
  • Poids0.225 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-296-12659-6
  • EAN9782296126596
  • Date de parution15/09/2010
  • CollectionEspaces interculturels
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Les parents africains de la diaspora ne peuvent que s'aligner sur le schéma de ces grandes mutations qu'offre la famille africaine d'aujourd'hui. En dépit de l'éducation africaine qu'ils ont reçue, de leurs convictions, de la nostalgie qui les animent constamment, ils ne peuvent contourner les Droits dont doivent bénéficier tous les enfants, notamment les enfants français d'origine africaine. Certes, de nombreuses ruptures ont été produites par la modernité et la rencontre des cultures.
La continuité du modèle africain traditionnel ne peut être répétée et appliquée systématiquement dans la société d'accueil. Le conflit de générations qui les oppose à leurs enfants s'explique par le choc de la rencontre des cultures familiales, des styles éducatifs ; les contrastes entre les expériences de génération sont frappants. Les parents nés en Afrique, même s'ils étaient citadins et scolarisés, restent profondément attachés aux valeurs africaines qu'ils ont intériorisées depuis leur plus jeune âge et qu'ils veulent transmettre à leur tour à leur progéniture.
Et les enfants nés et/ou élevés en Europe, notamment ceux qui n'ont jamais été en Afrique, constituent une génération sans expérience de la vie africaine. Cette portée, très significative, induit des comportements qui peuvent créer des tensions familiales et font apparaître un décalage dans les représentations sociales entre les parents africains qui seront vus plus stricts et les non africains qui seront considérés comme plus indulgents.
Les parents africains de la diaspora ne peuvent que s'aligner sur le schéma de ces grandes mutations qu'offre la famille africaine d'aujourd'hui. En dépit de l'éducation africaine qu'ils ont reçue, de leurs convictions, de la nostalgie qui les animent constamment, ils ne peuvent contourner les Droits dont doivent bénéficier tous les enfants, notamment les enfants français d'origine africaine. Certes, de nombreuses ruptures ont été produites par la modernité et la rencontre des cultures.
La continuité du modèle africain traditionnel ne peut être répétée et appliquée systématiquement dans la société d'accueil. Le conflit de générations qui les oppose à leurs enfants s'explique par le choc de la rencontre des cultures familiales, des styles éducatifs ; les contrastes entre les expériences de génération sont frappants. Les parents nés en Afrique, même s'ils étaient citadins et scolarisés, restent profondément attachés aux valeurs africaines qu'ils ont intériorisées depuis leur plus jeune âge et qu'ils veulent transmettre à leur tour à leur progéniture.
Et les enfants nés et/ou élevés en Europe, notamment ceux qui n'ont jamais été en Afrique, constituent une génération sans expérience de la vie africaine. Cette portée, très significative, induit des comportements qui peuvent créer des tensions familiales et font apparaître un décalage dans les représentations sociales entre les parents africains qui seront vus plus stricts et les non africains qui seront considérés comme plus indulgents.