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Dîner, se coucher tôt, n’ouvrir à personne. Voilà ce que Martin est censé faire, ce dimanche soir où son père est absent. Mais depuis tout à l’heure quelqu’un tambourine à la porte. Une femme. Elle dit qu’elle s’appelle Marie-Agnès, elle dit qu’elle connaît très bien le papa de Martin. Et cela semble vrai, sinon comment saurait-elle, par exemple, qu’il a trente-six ans et qu’il ne peut résister à un paquet de cacahuètes ? Ce qui semble vrai, aussi, c’est qu’elle a besoin d’aide.
C’est ainsi que Martin ouvre la porte, et qu’une femme un peu étrange et très grande s’endort sur le canapé du salon ce soir-là. Qui est-elle ? Pourquoi la boulangère manque-t-elle de s’évanouir en la voyant, et lui fait-elle cadeau d’un hot-dog ? Combien de temps va-t-elle rester ? Pourquoi le papa de Martin dit-il : « Nous avons une étoile à la maison » ? Une étoile ? Quelqu’un qui met de la musique si fort et qui a tant de mal à ne pas dire de gros mots ? Le mystère Marie-Agnès s’épaissit, jusqu’au jour où Martin se retrouve avec elle dans une salle de répétition de l’Opéra de Paris.
Une invitée spéciale
Martin revient avec son père, du premier tour des élections. Il doit passer la soirée seul, pendant que son paternel aide au dépouillement des votes. Tard dans la soirée, une femme frappe à la porte et veut entrer. Martin se résigne à ouvrir, après avoir questionné longuement cette visiteuse. Il découvre alors une belle et grande femme, vive, au langage fleuri : Marie Agnès. Elle va passer plusieurs jours chez Martin et son père. Petit à petit, le jeune garçon s'attache à cette danseuse un brin excentrique et se prend à rêver qu'un jour, elle puisse devenir la nouvelle compagne de son père divorcé.
Un petit roman sympathique à lire dès 9 ans, qui nous emmène dans le milieu de la danse. On reconnaît d'ailleurs dans certains rôles : Marie Agnès Gillot danseuse étoile de l'Opéra de Paris, Angelin Preljocaj chorégraphe. Pina Bausch est également évoquée. La scène de la répétition à l'Opéra évoque le travail effectué par Marie Agnès Gillot et le chorégraphe Preljocaj lors de la création du ballet La Songe de Médée en 2004.
Yann Coridian rend un joli hommage à Marie Agnès Gillot, avec laquelle il à travaillé en en 2002/2003 sur le tournage du film "Il est plus facile pour un chameau...".
Petit bémol : j'ai été déçue par la fin.