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Révélation des lettres sud-africaines, grand provocateur devant l'éternel, dans la lignée d'un Philip Roth ou d'un Joseph Heller, Steven Boykey Sidley livre un roman explosif, oscillant entre humour dévastateur et réelle émotion, sens de l'absurde et réflexion métaphysique. L'avantage de l'angoisse, c'est que le ciel peut bien vous tomber sur la tête, vous êtes paré. C'est un peu la philosophie de Meyer depuis qu'il a passé le cap de la quarantaine.
Il faut dire qu'entre ses ex-femmes, sa future ex-petite amie, son père déclinant, ses enfants qu'il ne voit jamais, son patron qu'il déteste et sa carrière ratée de saxophoniste, Meyer a de quoi jongler, niveau situations potentiellement explosives. Sauf qu'à force de tendre le dos, il faut bien que ça craque. Mais rien ne pouvait réellement préparer Meyer à l'ampleur des catastrophes qu'il va devoir affronter.
Un véritable tsunami, si énorme et si dévastateur qu'il va le forcer à tout remettre à plat. Tout commence par un coup de fil à sa première ex-femme...
Meyer et la catastrophe
Meyer, programmateur informatique pour une boite qui "fabrique des trucs", saxophoniste passé à deux doigts de la célébrité (autrement dit : il ne joue plus que dans d'obscurs clubs), en proie à des angoisses grandissantes, ami avec un psy iranien qui passe son temps à se moquer de lui, trois mariages foireux, deux enfants bancals, baladent ses états d'âme entre deux solos de jazz.
Un chapelet de catastrophes va alors déferler sur sa vie !
Humour cinglant, provocateur, lourdaud parfois, irrévérencieux souvent, balaient ce roman espiègle et cynique comme les Santa Anas, ces vents chauds et secs de Californie.