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Grand prix de littérature américaine

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  • Nombre de pages688
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.73 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,4 cm × 2,8 cm
  • ISBN978-2-07-299990-1
  • EAN9782072999901
  • Date de parution22/08/2024
  • CollectionDu monde entier
  • ÉditeurGallimard
  • TraducteurNathalie Bru

Résumé

A l'aube des années 1990 à Chicago, en pleine bohème artistique, un homme et une femme vivent l'un en face de l'autre et s'épient en cachette. Rien ne semble les relier - elle est étudiante en psychologie, lui photographe rebelle. Mais lorsqu'ils se rencontrent enfin, le charme opère et l'histoire d'amour démarre aussitôt entre Elizabeth et Jack. Ils ont la vie devant eux et, même si leurs rêves et leurs milieux divergent, ils sont convaincus que leur amour résistera à l'épreuve du temps.
Mais qu'en est-il vingt ans plus tard ? Une fois que le couple s'est embourgeoisé, qu'il se débat avec un fils tyrannique, que le désir s'éteint à petit feu et que les rêves s'oublient ? L'achat d'un appartement sur plan devient alors le révélateur de tous les désaccords entre Elizabeth et Jack. Au fond, étaient-ils faits l'un pour l'autre ? Bâti avec de malicieux va-et-vient dans le temps, Bien-être est la fresque épatante d'un amour dont le décor, Chicago, perd son âme à mesure que les sentiments s'abîment.
Nathan Hill y décortique le couple et l'état de la middle class avec un panache, une ingéniosité et un humour irrésistibles. Du grand roman américain au souffle palpitant.
A l'aube des années 1990 à Chicago, en pleine bohème artistique, un homme et une femme vivent l'un en face de l'autre et s'épient en cachette. Rien ne semble les relier - elle est étudiante en psychologie, lui photographe rebelle. Mais lorsqu'ils se rencontrent enfin, le charme opère et l'histoire d'amour démarre aussitôt entre Elizabeth et Jack. Ils ont la vie devant eux et, même si leurs rêves et leurs milieux divergent, ils sont convaincus que leur amour résistera à l'épreuve du temps.
Mais qu'en est-il vingt ans plus tard ? Une fois que le couple s'est embourgeoisé, qu'il se débat avec un fils tyrannique, que le désir s'éteint à petit feu et que les rêves s'oublient ? L'achat d'un appartement sur plan devient alors le révélateur de tous les désaccords entre Elizabeth et Jack. Au fond, étaient-ils faits l'un pour l'autre ? Bâti avec de malicieux va-et-vient dans le temps, Bien-être est la fresque épatante d'un amour dont le décor, Chicago, perd son âme à mesure que les sentiments s'abîment.
Nathan Hill y décortique le couple et l'état de la middle class avec un panache, une ingéniosité et un humour irrésistibles. Du grand roman américain au souffle palpitant.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Nicolas CoupannecDecitre Confluence
5/5
Un grand roman américain
Au début du roman, deux solitudes se font face, s'observent. Le désir grandit petit à petit jusqu'à la rencontre à l'harmonie quasi miraculeuse. Le récit saute alors de plusieurs années pour retrouver les amoureux aux prises avec l'usure des sentiments et les difficultés liés à l'éducation d'un enfant. Le roman nous parle aussi du pouvoir du placebo comme des histoires que l'on se raconte pour vivre. Il est porté par une prose teintée d'humour et d'ironie, servi par une traduction soignée.
Au début du roman, deux solitudes se font face, s'observent. Le désir grandit petit à petit jusqu'à la rencontre à l'harmonie quasi miraculeuse. Le récit saute alors de plusieurs années pour retrouver les amoureux aux prises avec l'usure des sentiments et les difficultés liés à l'éducation d'un enfant. Le roman nous parle aussi du pouvoir du placebo comme des histoires que l'on se raconte pour vivre. Il est porté par une prose teintée d'humour et d'ironie, servi par une traduction soignée.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Société américaine
A partir d’une simple histoire d’amour, analyser de fond en comble la société américaine : c’est le tour de force que réussit Nathan Hill dans cet ample et passionnant roman de près de sept cents pages. Elizabeth et Jack sont étudiants lorsqu’ils se rencontrent à Chicago. Lui vient de la campagne profonde du Kansas et rêve de percer dans les arts plastiques. Elle, en rupture avec sa famille bourgeoise, s’intéresse à la psychologie cognitive et aux neurosciences. Leurs aspirations contestataires et leur vie bohème les rapprochent, c’est le coup de foudre. Deux décennies plus tard, leur quartier s’est gentrifié et leur vie professionnelle stabilisée, à huit ans leur fils Toby déjoue toutes leurs théories éducatives et le couple s’apprête à acheter un nouvel appartement configuré pour lui permettre de faire chambre à part. Quand s’est donc éteinte la mélodie du bonheur ? La première grande force du roman tient en la crédibilité des personnages et en l’exploration de leur psychologie profonde. Réunis par leur détermination à sortir de leurs milieux respectifs, persuadés de leur anti-conformisme alors qu’ils ne font qu’exorciser les fantômes de leur enfance, ils projettent sur ces atomes crochus le mythe de l’amour parfait et éternel jusqu’à ce que leur embourgeoisement vienne justement saper ce qui précisément les rapprochait. Nathan Hill excelle à souligner les déterminismes initiaux et les malentendus qui en découlent, l’amour et le couple semblant fonctionner exactement comme les placebos dont Elizabeth s’est faite la spécialiste dans son institut du bien-être, c’est-à-dire par l’autosuggestion et l’envie de croire aveuglément aux mythologies du bonheur auxquelles la société nous biberonne. Des mythologies qui sont loin de se cantonner à l’amour, puisque, étendant le raisonnement, l’auteur déploie ce qui s’impose comme l’autre force du roman : le décorticage des phénomènes qui font la société contemporaine, comme l’envahissement des pratiques numériques et la propagation algorithmique des pseudo-informations complotistes sur les réseaux sociaux, la tyrannie du bonheur et tous les faux-semblants qu’elle traîne dans son sillage, ou encore l’impasse des discours post-modernistes. Précis et factuel, le texte n’oublie rien des dernières mutations, tendances et façons de penser, et si l’ensemble, d’un pessimisme froid malgré l‘humour, peut souvent sembler d’une sécheresse quasi médicale, l’on reste impressionné par l’ampleur et la clarté de cette analyse si évocatrice et instructive. Miroir impitoyable d'une époque abusée encore loin du bout de ses mutations numériques, un roman qui décrypte magistralement les désarrois et le mal-être d'une société qui, derrière les façades riantes affichées sur les réseaux sociaux, semble ne jamais avoir été moins heureuse. Coup de coeur.
A partir d’une simple histoire d’amour, analyser de fond en comble la société américaine : c’est le tour de force que réussit Nathan Hill dans cet ample et passionnant roman de près de sept cents pages. Elizabeth et Jack sont étudiants lorsqu’ils se rencontrent à Chicago. Lui vient de la campagne profonde du Kansas et rêve de percer dans les arts plastiques. Elle, en rupture avec sa famille bourgeoise, s’intéresse à la psychologie cognitive et aux neurosciences. Leurs aspirations contestataires et leur vie bohème les rapprochent, c’est le coup de foudre. Deux décennies plus tard, leur quartier s’est gentrifié et leur vie professionnelle stabilisée, à huit ans leur fils Toby déjoue toutes leurs théories éducatives et le couple s’apprête à acheter un nouvel appartement configuré pour lui permettre de faire chambre à part. Quand s’est donc éteinte la mélodie du bonheur ? La première grande force du roman tient en la crédibilité des personnages et en l’exploration de leur psychologie profonde. Réunis par leur détermination à sortir de leurs milieux respectifs, persuadés de leur anti-conformisme alors qu’ils ne font qu’exorciser les fantômes de leur enfance, ils projettent sur ces atomes crochus le mythe de l’amour parfait et éternel jusqu’à ce que leur embourgeoisement vienne justement saper ce qui précisément les rapprochait. Nathan Hill excelle à souligner les déterminismes initiaux et les malentendus qui en découlent, l’amour et le couple semblant fonctionner exactement comme les placebos dont Elizabeth s’est faite la spécialiste dans son institut du bien-être, c’est-à-dire par l’autosuggestion et l’envie de croire aveuglément aux mythologies du bonheur auxquelles la société nous biberonne. Des mythologies qui sont loin de se cantonner à l’amour, puisque, étendant le raisonnement, l’auteur déploie ce qui s’impose comme l’autre force du roman : le décorticage des phénomènes qui font la société contemporaine, comme l’envahissement des pratiques numériques et la propagation algorithmique des pseudo-informations complotistes sur les réseaux sociaux, la tyrannie du bonheur et tous les faux-semblants qu’elle traîne dans son sillage, ou encore l’impasse des discours post-modernistes. Précis et factuel, le texte n’oublie rien des dernières mutations, tendances et façons de penser, et si l’ensemble, d’un pessimisme froid malgré l‘humour, peut souvent sembler d’une sécheresse quasi médicale, l’on reste impressionné par l’ampleur et la clarté de cette analyse si évocatrice et instructive. Miroir impitoyable d'une époque abusée encore loin du bout de ses mutations numériques, un roman qui décrypte magistralement les désarrois et le mal-être d'une société qui, derrière les façades riantes affichées sur les réseaux sociaux, semble ne jamais avoir été moins heureuse. Coup de coeur.
Familles américaines
Drôle mais touchant, rythmé mais précis, engagé et multiple, Bien-être confirme tout le talent de Nathan Hill, un romancier américain qui raconte son pays et toutes ses affres. Avec une plume aussi féroce que tendre, l'auteur bâtit son livre autour d'un couple de deux contraires, revenant sur l'enfance de chacun avant de raconter leur propre expérience de la paternité, les États-Unis en pleine mutation pour toile de fond (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2024/08/23/bien-etre-nathan-hill/)
Drôle mais touchant, rythmé mais précis, engagé et multiple, Bien-être confirme tout le talent de Nathan Hill, un romancier américain qui raconte son pays et toutes ses affres. Avec une plume aussi féroce que tendre, l'auteur bâtit son livre autour d'un couple de deux contraires, revenant sur l'enfance de chacun avant de raconter leur propre expérience de la paternité, les États-Unis en pleine mutation pour toile de fond (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2024/08/23/bien-etre-nathan-hill/)
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