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Cette histoire, j'ai voulu qu'elle soit écrite afin que d'autres victimes se reconnaissent et croient en la possibilité de s'en sortir. Je suis certaine, en effet, que d'autres femmes ont subi des choses analogues à celles que j'ai vécues et c'est pour elles que j'ai accepté de me mettre à nu devant vous en espérant que celles qui ont également souffert, comme moi, prendront courage et qu'elles trouveront la lumière.
En ce qui me concerne, je pense que le fait de me dévoiler et de ramener à ma mémoire des événements que je n'ai pu effacer encore me permettra de passer définitivement à autre chose... De ne plus en parler... De ne plus y penser ! Claudia Bien des auteurs se sont déjà essayés, avec plus ou moins d'aisance, à se glisser dans la peau d'une femme. Il s'agit là d'un tout autre exercice. Car la protagoniste de Marquée au fer rouge, Prisonnière de mon enfance est bien réelle et tous les affres et privautés qu'elles a connus ne sont pas fictifs.
Pour le bien commun, certaines expériences personnelles doivent être partagées. Mais on ne s'improvise pas écrivain et c'est naturellement que Claudia cède la plume à Jean Naud, journaliste et amoureux des lettres, afin qu'il retranscrive son passé douloureux. Thérapie de l'écrit, thérapie de la parole ? S'agit-il de jeter un voile sur une enfance douloureuse ? L'oubli est impossible, mais Marquée au fer rouge, Prisonnière de mon enfance rend compte d'un traumatisme qui pourra certainement aider les victimes de maltraitance.