" Cela va sans dire, au Maroc les hommes ne sont pas tous des oppresseurs, ce qui est plutôt réconfortant. Ils ne sont malheureusement pas assez nombreux à se mobiliser pour que cela soit rassurant. " " Concitoyennes, opprimées ou pas, qui que vous soyez : mères, soeurs, filles, amies ou même ennemies, que vous le vouliez ou non, votre cause est aujourd'hui la même, imbriquée, liée, enchevêtrée. Femmes opprimées de tous horizons, la machine est emballée, déchaînée, folle, infernale, cruelle et assassine.
Je me retiendrai de vous dire bon courage !, j'y entends comme un sentiment de pitié de quelqu'un qui vous regarde emprunter les portes de l'enfer. Je n'utiliserai pas non plus le mot espoir car il est synonyme d'attendre sans rien faire. J'aime encore moins le verbe se battre parce qu'il sous-entend un vaincu et un vainqueur. Ce que j'apprécie, c'est que l'on me dise, sans me juger, ni me dicter mon chemin : Vas-y, fonce, si tu y crois du fond du cœur ! "