Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Il était une fois, au début des années soixante, un couple de la middle-class américaine. Elle, belle, blonde et facétieuse. Lui, grand, travailleur...
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Il était une fois, au début des années soixante, un couple de la middle-class américaine. Elle, belle, blonde et facétieuse. Lui, grand, travailleur et râleur. Jusque-là, rien de bien original. Il y a sa mère à elle, sa mère à lui, une vieille tante par-ci, une voisine par-là. Quoi de surprenant ?
Pas grand-chose, si ce n'est que la jeune femme est une sorcière... Pour Jean-Pierre Stevens, les ennuis commencent et les catastrophes seront quotidiennes. Car Ma sorcière bien-aimée n'est pas un simple conte de fée, mais bien plutôt une sorte d'allégorie des petits et grands travers de la société américaine d'hier et d'aujourd'hui. En effet, comment mieux faire ressortir l'ostracisme, l'intolérance et le racisme que de confronter une petite famille en apparence ordinaire à l'obligation de la dissimulation et à l'incompréhension de son entourage.
Mais - époque bénie des sixties - cette stigmatisation se fait par le rire et les préoccupations des créateurs de Ma sorcière bien-aimée s'expriment avant tout par la satire.